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Ce blog est le récit, le carnet de route de mes voyages en Asie du Sud-Est. J'y relate mes impressions, mes rencontres, ma vie en voyage. Je ne prétends pas donner des conseils aux voyageurs, il y a pléthore de ces blogs-là sur le web. C'est mon journal de bord, j'observe, je note, je raconte. J'écris surtout pour ne pas oublier.

Envie de vous lire, aussi... Cela me fait tellement plaisir quand je voyage de recevoir des nouvelles ou un petit mot gentil. Et même une fois de retour, car ce blog représente beaucoup de travail. Me laisser des commentaires, c'est le moyen le plus facile pour moi de communiquer avec vous quand je suis en cours de voyage.

dimanche 30 décembre 2007

Kep - Dimanche 30 décembre 2007

De Takéo à Anta Som

À Takéo on a eu beaucoup de mal à obtenir des infos pour savoir comment se rendre à Kep, notre prochaine étape : DIRECTION LA MER ! C'est que personne ou presque ne parlait anglais à Takéo.

C'est dans une station service que nous avons rencontré un jeune manager venu de Phnom Penh, qui parlait l'anglais, et qui nous a expliqué que Takéo ne se trouvait pas sur la route qui allait à Kep, mais sur la route qui allait à Phnom Penh, qu'on n'y trouverait donc à la gare routière que des bus pour Phnom Penh.

Il fallait que l'on trouve un moyen de rejoindre la route qui va vers Kep, d'où on pourrait trouver un bus qui va vers Kep. C'est la ville de ANTA SOM qu'il fallait rejoindre en premier.




Sûr, on ne sera pas à Sihanoukville pour le réveillon comme prévu. Il nous faut sortir de ce cul de sac qu'est Takéo. Froid sur le matin, je rentre à l'intérieur de mon sac à viande. (il n'y avait pas de drap de dessus dans cet hôtel). Petit déjeuner dehors. Rien à manger. Je mange une de mes barres de muesli emportée de France et bois deux cafés noirs.

Retour à l'hôtel. Je garde les bagages pendant que mes deux compagnons partent vers la place centrale chercher un moyen de locomotion, et reviennent avec un tuk-tuk. Il nous emmène à Anta Som avec nos bagages.

Anta Som est une ville bruyante, grouillante. pas de gare routière organisée. On attend. Je vais voir ce qu'il y a autour. je vois un minibus contenant déjà quelques personnes et je demande s'il va à Kep. Un gars me répond que non en rigolant. je réalise mon erreur. ce n'est pas un taxi collectif, mais un minibus loué par une famille.

Je retourne vers mes compagnons, et voilà que le gars à qui je me suis adressé s'approche de nous et nous dit qu'il peut nous emmener à Kep, "si vous voulez il y a de la place". Il nous explique qu'ils sont deux familles de touristes chinois habitant Oakland en Nouvelle Zélande. Ils ont loué la voiture avec chauffeur pour visiter le Cambodge où l'une des dames est née.
Nous nous trouvons ainsi en "auto stop" avec des gens charmants, beaucoup de place, l'air climatisé... et nos bagages bien placés dans le coffre arrière où il y avait plein de place.


Nous traversons de beaux paysages de pitons karstiques, et à la fin, un petit bout de piste de latérite rouge. Nous doublons aussi un groupe de voyageurs à vélo.


Kep

La famille nous dépose à Kep, en bord de mer. Là, c'est le chauffeur du minibus qui réclame son pourboire alors que la famille ne voulait rien recevoir. 5 $ pas assez, ils nous demande 10$ pour nous trois. mais cela nous a vraiment dépanné. Nous quittons nos familles charmantes.




On débarque avec nos gros sacs sur une promenade qui longe la mer.
Il est 11 hres mais nous avons faim. Nous déjeunons à l'hôtel Satar Inn, face à la mer, un peu au dessus de notre budget pour y rester. Il faut ensuite partir à la recherche d'une guest house. On est dimanche. les Cambodgiens sont déjà installés avec leurs pic-nics sous des paillotes.




A la recherche d'une guesthouse

On est bien sûr assailli par les moto-dop qui veulent nous conduire. Comme nous ne savons pas trop où aller, ils nous emmènent, avec nos bagages, à moto, vers la colline, au Botanica, tenu par un Belge, des bungalows, au calme. mais il est plein, et de toute façon, c'est trop loin pour que je puisse descendre à pied au bord de mer, il faut un moyen de locomotion.

Les motos nous redescendent donc plus près de la mer, dans un hôtel récemment ouvert, tenu par des Kmers, le Phea Rom Happy, à 5mn à pied du bord de mer : 10 $ par chambre. Mais il y a encore un peu de place, et plusieurs touristes derrière nous qui attendent pour prendre les chambres si on ne les prend pas.

Impossible de faire baisser les prix. Nous restons donc là.

Dans le hall, un Français attend une serviette de toilette. On discute. Il me dit qu'il voyage à vélo. Je le regarde et je reconnais Luc, de Lyon, avec qui j'étais en correspondance mail en France. Nous pensions nous rencontrer à Sihanoukville, il est parti 3 semaines avant moi, et le hasard fait que nous nous retrouvons face à face, dans le même hôtel à Kep.

Que dire de Kep ?

Un petit village devenu station balnéaire mais pas très envahie d'hôtels (ils sont beaucoup sur la colline), une plage acceptable sans plus, (je me suis quand même baignée).





Ce que je retiens de Kep : cette horreur de statue blanche de petite sirène énorme et difforme au bout de la plage.


Ici, les Cambodgiens qui essayent de vous faire payer un max pour tout, on a des coqs juste devant les fenêtres de nos chambres qui ont fait qu'on s'est réveillé à 4 hres du mat le matin du 31 décembre....

"Full moon party" sur l'île aux lapins

L'île aux Lapins, en face, où nous rêvions d'aller, et même de dormir, nous n'y sommes pas allés, car le lendemain 31 décembre, il y avait sur l'île, une "réveillon party, du genre des "full moon party", les quelques cahutes de plages étaient toutes réservées, le transport en bateau hors de prix, et ça allait être la fête toute la nuit. Ce n'est pas du tout ce dont on avait rêvé d'une île déserte aux fonds bleus.

Led Zep

Un seul endroit sympa : le café "Led Zep" tenu par un Français, qui est la seule personne qui nous a aidés par ses informations, sur la place où il y a la statue du dauphin.



Dîner au Crab Market
Le soir nous avons dîné en compagnie de Luc, dans un restaurant sympa, au Crab Market, éloigné du centre de Kep, et endroit bien plus agréable, mais sans plage.




Détestable Kep

• "Money Money" partout, une guesthouse pas sympa mais où tout le monde atterrissait parce qu'il n'y avait de place nulle part ailleurs, et d'où tout le monde partait le lendemain, parce que moche et pas sympa.

• Pas de moto à louer, et rien à faire si pas de moto.

• Réveillés à 4 hres du matin par le coq juste sous nos fenêtres. Jamais entendu des cris aussi horribles d'un coq, parce que si proches.

Alors le 31 décembre ça va être raté, on n'a pas envie de s'éterniser ici, et j'ai envie de dormir.

On n'a pas du tout aimé Kep. Les gars ont détesté ce Kep réputé comme "paradisiaque".

Demain matin, nous quittons l'hôtel, et Kep, par le bus de 11 hres 30 pour Kampot.

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