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Ce blog est le récit, le carnet de route de mes voyages en Asie du Sud-Est. J'y relate mes impressions, mes rencontres, ma vie en voyage. Je ne prétends pas donner des conseils aux voyageurs, il y a pléthore de ces blogs-là sur le web. C'est mon journal de bord, j'observe, je note, je raconte. J'écris surtout pour ne pas oublier.

Envie de vous lire, aussi... Cela me fait tellement plaisir quand je voyage de recevoir des nouvelles ou un petit mot gentil. Et même une fois de retour, car ce blog représente beaucoup de travail. Me laisser des commentaires, c'est le moyen le plus facile pour moi de communiquer avec vous quand je suis en cours de voyage.

lundi 31 janvier 2011

Lundi 31 Janvier 2011 - Pak Bara

Départ de Koh Bulon

Ce matin, je quitte Koh Bulon pour Pak Bara, la pier, le continent. C'est plutôt un petit village, de pêcheurs, sur le continent, qui est devenu connu, parce que c'est la jetée d'embarquement des speed boats pour toutes ces iles du parc de Tarutao où je suis allée.

Au fait, je n'en ai pas fait mention, mais je n'avais dit que j'avais abandonné l'idée d'aller sur l'ile de Tarutao pour une bonne raison : c'est qu'on m'avait dit qu'il y avait pas mal de sand flies, et ça a été re-confirmé par d'autres rencontres...  Même sur Koh Bulon, j'ai quand même été piquée un peu piquée par des sand flies, ou des mouches, je ne sais pas, mais en tout cas, pas des moustiques. Sur Bulon, c'était pas aussi pire que mon état l'an dernier, juste un peu.

J'ai été réveillée cette nuit par le froid. Mais à un point que je me suis levée pour prendre de l'interieur de mon sac, ma veste polaire. Je ne l'ai pas enfilée, trop chaud, mais je m'en suis servie comme couverture.

Je suis allée prendre mon petit dej vers 9 hres. Banana Pancake et café. Mac m'a dit qu'il viendrait prendre mon bagage à ma chambre à 10h20. Le speed boat est prévu pour 11 hres. J'étais prête très en avance. J'ai retiré ma chaussette élastique qui protégeait ma cheville, car je dois passer dans l'eau pour monter à bord du longtail. Mac m'a dit que je devais aller sur la plage du Bulon Resort et pas sur la plage du Pansand comme c'était prévu, car la mer y était trop agitée ce matin. Bon...

Je suis allée rejoindre sur cette plage d'autres personnes qui attendaient aussi le longtail boat, ou qui arrivaient avec leurs bagages. Mais les miens de bagages toujours pas là. J'étais inquiète. Il était 10h30. On nous a dit que le speed boat avait 20 mn de retard, aussi. Bon. C'est ensuite que j'ai vu ma petite valise arriver dans un petit chariot. Et on a attendu encore. Mac lui même est arrivé. Il était en communication avec son téléphone.

On nous a embarqués sur le longtail boat. On était pas mal de voyageurs quand même. On a longé la baie de Panka Noi, celle où il y a les pecheurs et la mangrove. Maintenant je la connais cette ile ! On a fait le tour de l'ile. La mer n'était pas houleuse du tout. Ça a permis de voir toute cette côte avec des falaises, où on n'a pas accès en marchant. 

Et puis, on est allé jusqu'à la baie de Panka Yai, et j'en étais sure, on allait prendre au passage Domi et Christian qui logeaient là. Et on l'a fait. C'est comme ça qu'on s'est retrouvé sur le longtail boat unique, commun, qui partait vers le speed boat, alors qu'on croyait qu'on allait seulement se retrouver à bord du speed boat.

Les voilà qui accourent avec leur lourd bagage sur la plage.




Tout était tres synchronisé en horaires car dès qu'on s'est trouvé un peu au dela de l'ile, au niveau des gros bateaux de pêche qui stationnaient.




..... Le speed boat blanc est apparu au loin, comme une vedette, on n'attendait que lui.




Il y a eu un longtail vide qui est allé à sa rencontre, et a pris à son bord les passagers qui descendaient à Koh Bulon. Au moins ça n'a pas été la pagaille comme quand on est arrivé, où ceux qui montaient bousculaient ceux qui descendaient.

Ensuite, notre longtail s'est approché du speed boat, déjà bien rempli de passagers. Je redoutais énormément le passage du longtail vers le speed. J'avais pas vécu ça bien à l'aller. Mais, là, le speed boat n'était pas aussi grand que celui qu'on avait eu à l'aller, où il y avait une partie devant en plein air. Celui-ci, il n'y avait qu'une seule partie, recouverte, derrière le chauffeur et son aide. 

Donc, plus petit, il n'y avait pas de décalage de niveau entre les deux bateaux, je n'ai pas eu à escalader le speed boat comme je le craignais, j'ai juste eu à passer au même niveau, presque, d'un bateau à l'autre. Pour les bagages, ce sont les gars qui s'en occupent.

A bord du ferry speed boat


VIDÉO


J'ai voyagé aux côtés de mon petit copain, le petit garçon thai (2 ans) qui était au Marina Resort, et de sa maman. Il était trop trognon.

 



On est arrivé à Pak Bara à midi 5 minutes. Là, il y a une pier, une jetée.

Terminés, les accostages de bateau à bateau en pleine mer. ... C'est vrai que je m'y étais habituée, à part celui de Bulon qui m'avait bien foutu la trouille.

Pak Bara

On n'a pas réservé d'hôtel, mais on a une adresse donnée par Fabrice, le gars français qui tient l'échoppe de muffins à Bulon. C'est le Happy House, et Domi, tout de suite demande le chemin. Cet hôtel-là, il n'est pas dans les guides, mais bien indiqué par une grande pancarte dans la rue principale. On tourne à gauche, et ensuite deuxième à gauche, exactement comme Fabrice nous avait expliqué. C'est dans cet hôtel-là que lui, il descend quand il va à Pakbara. Et il est très bien cet hôtel, et pas cher.


Le Happy House, il est très bien. Le proprio ne parle que thai et très très peu d'anglais. On a des chambres à l'étage à 300 bahts avec ventilo. Il y a une belle clim moderne, mais c'est 100 bahts de plus. On a dit qu'on ne l'utiliserait pas. La chambre est très bien, avec deux fenêtres, l'hôtel donne sur un soi très calme, campagnard.





On va faire un tour de ville, oh ! la ville, c'est une rue ! 
On va jusqu'à la jetée : des speed boats, des bateaux de pêche.



On découvre un restau qui offre le Wifi. Du coup, je vais chercher mon ordi, et je mange un "fried rice", il est 14 hres, je crève la dalle. J'y reste jusqu'à bien 16 hres.



Puis je retourne vers mon hôtel. Sur le chemin, une fille me propose de m'emmener en samlo. Ce n'est vraiment pas loin, mais elle m'a reconnue, elle est de la boutique du coin. On ne passe pas inaperçu, il n'y a personne ici comme touristes. Juste des passagers d'une nuit de passage comme nous.

Il me prend l'idee d'explorer la ruelle qui est dans la continuation de celle de l'hôtel. Et là, je tombe dans le vrai centre de la vie thai de Pak Bara. C'est par là que les gens vivent, pas dans la rue principale ou en bordure de la jetée.



Je retrouve une nature luxuriante, des maisons, des petites échoppes, des petits restaus de peu de tables, familiaux, une vendeuse de gasoline à la bouteille pour les motobikes, des enfants.



Je passe sur les étals de poissons. Ah oui, ici on est pêcheurs !





Les bateaux, on en voit dans les jardins.

   







Je sympathise avec les villageois. Eh ! je marche seule dans les rues, c'est pas courant. Tout le monde ici circule en samlo (l'idéal pour les familles), ou en motobike. Le village apparait être musulman, pas mal de femmes portent le voile noir sur les cheveux. Les hommes, certains aussi sont en tenue musulmane traditionnel et portent le petit chapeau.

A un moment, je blague avec des habitants (en thai) et une fille me dit "guesthouse". Je lui fais comprendre que j'ai deja une chambre. Et là, je découvre que le gars qui est à ses côtés, avec deux petits enfants, c'est justement le patron de ma guesthouse, que je n'avais pas reconnu.

Je continue le chemin, qui donne dans la rue principale au bout. Et dans la "main road", je tombe sur Domi et Christian venant en sens inverse. Ils veulent aller vers la plage qui est censée se trouver au bout, au bout de cette longue main road. Il paraît que le patron de l'hôtel leur a dit, ou fait comprendre, qu'il a vu "votre amie en train de prendre des photos"...  Je marche un peu avec eux, mais très vite, cette longue rue toute droite et pleine de circulation me lasse, je décide de les lâcher.

Sur mon chemin, je tombe sur un couple de Français, qui sont arrivés plus tard, et qui logent à une autre guesthouse, la "Best Guesthouse", mentionnée dans mon guide, et qui se situe un peu plus loin dans la rue principale. Du coup, on discute, puis ils m'invitent à continuer sur la terrasse de leur bungalow. C'est un hôtel de bungalows à 450 bahts, avec air conditionné. Mais en visitant leur chambre je la trouve plus chaude que la mienne. Et il n'y a qu'une seule petite fenêtre. On reste là, à discuter un moment sur nos parcours. Puis je rentre à l'hotel.


J'aime bien Pak Bara. C'est un village vrai, pas de touristes, et des pêcheurs surtout : on voit bien dans les ruelles, les activites tournent autour des poissons de la pêche, étals sur des grandes plaques.



Les gens sont chaleureux et accueillants. Beaucoup de petites supérettes familiales, de vendeurs de fruits, de petits gâteaux thai, ça change des îles, retour à la civilisation, à la consommation....


VIDÉO


Je me suis douchée, puis ai appelé le téléphone de Domy. A deux fois entre 19 hres et 19h30, personne ne m'a répondu. Je me suis dit qu'ils avaient peut être décidé de rester dîner à la plage, et j'ai décidé d'aller dîner seule dans la rue principale. Il est écrit dans mon guide qu'à 22h30, Pakbara dort. Si je veux dîner, je dois dîner tôt. En effet, quand j'arrive à 19h30 dans la rue principale, c'est déjà presque le couvre feu, les boutiques ferment leur rideau de fer.

Le restau internet reste ouvert, et je m'y installe. Ensuite arrive un couple de jeunes Français de Saint Laurent du Var, croisé quand j'ai quitté mon hôtel, ils y logent, et ils viennent d'y arriver. Et ensuite arrive Christian, et Domi suit. Ils ne sont pas restés à la plage, c'était bourré de moustiques. Par contre, ils ont aimé l'ambiance thai, les vendeuses de pancakes au coco...  Et Domy ne s'est pas  baignée. L'eau n'est pas si belle que dans les iles.

J'ai pris un "Panang curry chicken" à 80 bahts, pas terrible. J'avais demandé pas trop épicé et du coup il n'était pas épicé du tout. Avec un riz et une small Leo, trop chaude, ça m'a fait 135 bahts.

C'est vrai qu'ici tout est bien moins cher que dans les îles.
Il était 21 hres quand je m'en suis retournée, et je me suis mise sur l'ordinateur (sans Internet bien sûr).

dimanche 30 janvier 2011

Dimanche 30 Janvier 2011 - Koh Bulon (5) Pas une entorse, mais quelque chose de très proche

J'ai été réveillée par le froid à 5 hres du matin. J'avais vraiment froid. Et je ne suis pas arrivée à m'endormir. Charmant, vu que je ne me suis pas endormie avant 1 hre du matin. J'étais nase.

Je suis allée prendre mon petit déjeuner, banana pancake et café, les yeux complètement enfarinés. Et j'ai parlé à Mac de cette femme qui avait causé très fort hier après minuit. Il ma dit "she has drunk ! " Et en effet, j'ai vu par la suite dans la poubelle qui est devant son bungalow, quatre grandes bouteilles de bière, à priori ce n'est pas la cata, mais plus sans doute ce qu'elle avait du boire avant, au diner, avant de boire à  l'interieur de son bungalow.

J'ai regardé à la boutique de l'hôtel ce qu'ils avaient, simplement parce que, aujourd'hui, c'était l'anniversaire de Christian. Bon, on a bien des bagares lui et moi, mais c'est le moment d'écraser un peu nos différents. Il y avait des couteaux, mais très dangereux, qui s'ouvrent en un quart de tour, des mini lampes électriques, mais je sais qu'ils viennent de s'en acheter une, et j'ai opté pour le paquet de cartes à jouer, car j'avais entendu dire un jour "et on a même pas un paquet de cartes, on pourrait s'occuper". C'était juste pour marquer le coup, tout comme le couple de Suédois qui avait acheté un seau, pelle et rateau pour l'anniversaire de leur petite fille.

J'ai appelé Domy au téléphone, ils étaient au petit déjeuner, dans la bakery franco-thai au milieu de la route où ils ont l'habitude  e petit dejeuner. Je suis allée les rejoindre, et j'ai offert mon cadeau. ils m'ont offert un café, excellent, un vrai café Saffredo italien, pas du Nes, oui là, il était très bon. Le couple qui tient cet endroit est franco thai, il y a de bons muffins et autres gateaux. Le Français s'appelle Fabrice. Il  m'a dit que cet hiver était le plus froid que la Thailande n'avait connu depuis longtemps, et qu'actuellement il faisait très froid au nord, du côté de Chiang Mai, à cause d'un air froid venant de l'Himalaya. On n'a pas du tout eu le temps qu on devrait avoir en janvier. Ici à Bulon, il a plu tout le mois de décembre, pas normal, et du vent et mer houleuse tout janvier. Alors que c'est le creux de la saison d'été !

Ensuite, Domy et Christian ont voulu me montrer le bungalow où ils logent depuis qu'on s'était séparé, au Panka Resort. Il est en hauteur, il faut monter les escaliers, et suivre le chemin en hauteur jusqu'au bout, car c'est le dernier. C'est vrai qu'il est très confortable, il y a un vrai lit, de l'espace, une coiffeuse, une petite table, et une très large terrasse avec table et chaises. Ils sont entourés de nature. La salle de bain, par contre, il n'y a pas de lavabo, il faut se laver les dents par terre. Mais ils ont une vue superbe sur la baie.


La baie de Panka Yai

On est resté un bon moment là, jusqu'à plus de midi, une heure. Puis direction la plage ... de mon côté.


La White Sand Beach, du côté opposé 

Moi j'avais très faim. Hier, je n'ai pas eu faim de la journée parce que je suis restée à la plage toute la journée, et je n'ai pas ressenti la faim. Mais là ...  était-ce le manque de sommeil ? Il fallait que je mange vite quelque chose. J'ai donc quitté Domy et Christian en route, et je me suis arrêtée dans une gargotte familiale. J'ai mangé un "fried rice shrimp", pour 60 bahts,  le double de quantité de ce que l'on me sert au Marina le soir !

Là, je suis tombée une nouvelle fois sur les deux garçons à qui j'avais parlé l'autre jour, quand ils ont débarqué avec leurs sacs a dos, cherchant un logement. Ils m'ont dit qu'ils logeaient au School Bungalows, celui qui est en dessous du mien, à cote de l'école, pour 350 bahts. C'était propre mais la salle de bain sans lavabo là aussi.

Domy m'a fait un petit topo sur quelques hotels de bungalows simples dont on lui a parlé, au fil des discussions et des rencontres. Il parait que Sulaina, qui est dans aucun guide, est très bien, et que Jungle Huts, malgré ses 150/250 bahts, est très bien aussi, même à un prix si bas. 

Je pense que si je devais revenir dans cette ile, maintenant que je la connais, je logerais plus au centre dans le village, dans l'un de ces groupements de bungalows familiaux. L'ambiance est beaucoup plus sympa, il y a aussi plus de choix de restaus, on est plus proche de tout, et des epiceries. Ici, au Marina, du fait que c'est cher, c'est rempli de Suédois, et surtout des familles.

Je suis rentrée à mon bungalow, ai laissé les bouteilles d'eau achetées à l'épicerie rose, et je voulais  me diriger vers ma plage retrouver Domy et Christian. Mais en me retournant chez moi, je me suis twisté la cheville gauche dans le trou, le fameux trou de terre qu'on avait décelé dès le premier jour en disant "attention il y a un trou, ça c est dangereux".

Le trou c'est là où il y a le petit bout de papier

J'ai fait bien attention chaque fois que je descendais ma côte la nuit, j'y allais très doucement, et voilà, que là, de jour, je me tords le pied dedans. Et la cheville gauche, celle de ma fracture. Et heureusement, je me suis fait mal de l'autre côté de la fracture.

Je n'ai pas eu trop mal sur le moment. J'ai frotté avec de la pommade Nufluril, pris une dosette de granules d'arnica, et je m en suis allée à la plage. il était presque 16 hres ! La mer était descendante, il y avait des vagues, mais on pouvait un peu rentrer dedans, et se mouiller dans les vagues. Le ciel était Ok, et pas trop de vent. J'ai donc profité de la plage, et suis même restée après que Domy et Christian s'en soient allés.

C'est au retour dans le bungalow, après la douche, que j'ai ressenti une grosse douleur à mon pied. Oui, là, ça faisait très mal. J'ai donc mis du Nuffluril, ensuite je suis passée à l'Hemoclar, je ne savais pas trop quoi mettre comme pommade, je ne desselle pas quelle est la partie de mon pied qui est blessée, un muscle, un tendon, un coup que j'ai reçu ? J'ai enfilé ma chaussette de contention, que j'ai toujours en voyage, et surtout j'ai avalé un comprime de Feldene, l'anti-inflammatoire que je possède. Ca, je sais bien que dans cette situation là, je dois prendre un anti inflammatoire.

J'ai recu un appel de Claude de Phuket. C'est vrai que je n'avais pas eu de ses nouvelles ni ne l'avais appelé depuis que nous avions quitté Phuket. Lui, était allé faire un aller et retour vers la France pour régler ses affaires, et il venait de revenir à Phuket. Il parait qu'il faisait très froid en France, là, en janvier, quand il y étais, à peine quelques degrés au dessus de zero. Ca ne m'encourage pas, moi qui espérais recuperer quelques 8 degrés a mon retour. Et il m'a dit qu'il ne faisait non plus pas beau à Phuket, que c'était general ce mauvais temps sur toute la partie sud de la Thailande, que c'était vraiment pas normal en cette période un si mauvais temps.

Ensuite, je suis allée voir Mac, à la reception,  et lui raconter mon accident, d'abord, pour lui dire que ce trou était tres dangereux, et pour lui dire que demain j'aurai quelques difficultes pour accéder au speed boat, l'escalader, comme j'ai la grande angoisse de devoir le faire. Il m'a dit pas de probleme, que ça ira ...

La douleur à ma cheville était forte. Enfin, ce n est pas tout a fait la cheville, si j'avais eu une entorse, ça aurait gonflé immediatement, et ça n'a pas gonflé, c'est au dessus du pied, comme si c'était les tendons que j'avais twistés.

Hier, j'avais dit que, vu la lenteur du service du restaurant, je n'irais plus y diner. Mais là, vu l'état de douleur où j'étais je n'avais encore moins envie de redescendre diner. Je me suis donc contentée des quelques bananes qui me restaient et de trois gâteaux à la pate d'amande que j'ai encore dans mon sac. J'avais mangé un "fried rice shrimp" à 14 hres, heureusement, même si ce n'est pas beaucoup. Voila comment je maigris tant ici, je ne mange vraiment pas beaucoup en quantité.

J'ai rangé mes sacs dans la mesure de mes possibilités avec ce pied qui me fait mal à chaque déplacement, et je me suis mise au lit à 19 hres, enfin allongée sous la moustiquaire, avec mon ordinateur, avec un petit peu de ventilo du plafond au-dessus (je le coupe pour dormir, car ensuite la nuit se raffraichit beaucoup). 

Ensuite, j'ai parcouru un livre qu'il y avait à la réception du Marina, sur Angkor, intéressant, par Dawn Rooney, Odyssey Guides. Il est en anglais. Domy prépare un peu déjà son futur séjour à Angkor, et du coup, elle m'a remis les idées sur Angkor.

Je vais surement essayer de dormir tôt apres la très mauvaise nuit passée. Mais pas trop tôt, sinon je vais me réveiller a 4 hres du mat, déjà que j'ai un reveil chaque matin à 5 hres, et que là, en général, j'arrive à redormir jusqu'à 7 hres et quelque.

La fille qui est avec son copain dans le bungalow d'à côté, n'arrête pas de tousser. La pauvre, ce n'est pas rigolo, ça, non plus. Voilà, en voyage, on a tous, nos petits problèmes de santé, épisodiquement. A qui ce n'est pas arrivé !

Demain, nous partons pour le continent, pour Pak Bara. Je dois rejoindre Domy et Christian, à bord du speed boat, car eux, vont partir de leur baie, à l'opposé, pour le rejoindre en longtail,  et moi de ma baie à moi. Pakbara c'est le village qui se trouve là où l'on embarque pour toutes ces iles au large de Satun. Un village de pêcheurs, petit, pas grand chose, mais de quoi se loger.

Le speed boat, il met 30 mn, annoncées, pour rejoindre Pak Bara, et on a payé 400 bahts. On pouvait très bien acheter la totale jusqu'à l'aéroport, au depart de Bulon : Speed boat + minibus direct aéroport, pour 700 bahts. Mais on préfère prendre une sécurité et rester une nuit dans ce village, car on a notre vol à l'aéroport d'Hat Yai, mardi, le 1er fevrier, pour Bangkok. Hat Yai, la ville elle-meme, une ville détestable pour y séjourner, a ce qu'on dit, je n y suis jamais allée...

On a pensé que c'était plus prudent d'être sur le continent, car avec les bateaux on ne sait jamais, moi j'ai eu droit à un ferry boat vers Langkawi cassé, l an dernier. Et aussi, la mer n'étant pas très bonne depuis des jours, et imprévisible chaque jour...

J'ai l'angoisse pour demain à cause de ma douleur au pied. Je dois aller par la plage jusqu'au Pansand hotel, enfin la plage du Pansand. Là, je devrai monter dans un longtail boat, et ensuite en pleine mer, je vais devoir grimper sans échelle à bord du speed boat, qui est beaucoup plus haut. J'angoisse, j'angoisse. Le sens inverse, quand de suis arrivee, descendre du speed boat vers le longtail boat plus bas, m'avait traumatisée. Et d'autant plus que j'ai ce pied qui me fait si mal, et sur lequel je ne vais pas pouvoir trouver un appui.

samedi 29 janvier 2011

Samedi 29 Janvier 2011 - Koh Bulon (4)

Je ne suis pas sûre que j'arriverais, moi, à vivre comme la femme italienne rencontrée hier, quatre mois à Koh Bulon. Seule, ici, à ne rien faire... Très difficile pour moi sur un long terme.

En ce moment, j'apprécie pour quelques jours. Déjà je traîne d'avantage avant de me lever. Je suis allée manger ma banana pancake et boire mon café à 9 hres passées.

Elle, la dame italienne, elle est en compagnie de son mari. Et quant à ses occupations de la journée, elle m'a raconté...  elle se lève tôt, elle prend son petit déjeuner tôt, elle va à la plage le matin et s'en retourne bien avant midi. Puis ils vont déjeuner au restau. Puis c'est... glander (comme je le fais aussi) l'après midi, et de 17 hres à 18 hres elle va jouer à la pétanque en compagnie d'un Français retraité.

C'était très intéressant de discuter avec elle, car l'expérience de tous ces gens retraités, qui ont trouvé "leur" port d'attache au soleil m'intéresse.

Je trouve qu'une vie comme cela c'est vraiment une "retraite", et moi, je ne tiendrais pas quatre mois en séjour fixe, dans un endroit si petit, où, en plus, on n'a pas le courant électrique avant 18 hres.



Ça n'a l'air de rien, quand on est en vacances, on s'y adapte sans problème. Mais rien que pour l'ordinateur, ma principale occupation, ma batterie ne dure pas si longtemps que ça. En plus, ici, l'Internet, c'est difficile. Ça coûte cher, 3 bahts la minute, et encore, "quand" on le trouve l'Internet, dans un restau ou un grand hôtel.

Et, ici, comme il n'y a l'électricité qu'à 18 hres sur l'île, soit on marche sur des batteries, soit on attend 18 hres. Je n'aime faire de l'ordinateur à la nuit tombée, à la lumière, à cause des moustiques, et aussi parce que c'est plutôt le moment où je me douche et me prépare pour aller dîner. Sur Bulon, il y a l'internet au Bulon Resort, et à la pizzaria de l'Italien sur la baie de Pankai Noi. Ils fonctionnent avec des générateurs. Et il paraît que ça "casse" tout le temps.

Actuellement, quand j'écris ou je travaille sur mon ordi dans la journée, j'utilise la batterie de l'ordi, et je recharge à plein le soir dès 18 hres. Une contrainte de vie à entrer dans sa tête.

Donc ma vie à Koh Bulon est calme, un peu de bronzing plage le matin. Je suis harchi noire. Et ensuite, je glande, je fais un tour de l'île, un peu de marche quoi. Pensez qu'en 20 mn au maximum on passe d'un côté à l'autre.

Ce matin, il faisait soleil au réveil, et un ciel gris clair, le soleil perçant au travers du tapis grisonnant du ciel. Pas vraiment des nuages. C'est couvert, overcast. Et j'entends de ma chambre le bruit des vagues. Je ne suis pourtant pas immédiatement sur la plage, donc ça doit rouler les vagues ce matin !!!

La plage - Mer déchaînée

J'ai un peu traîné, et je ne suis arrivée à la plage qu'à 11 hres. La mer était déchaînée.



Les autres matins, j'arrivais à me baigner en me mouillant avec les vagues. Mais là, elles étaient fortes et il n'y avait aucun instant de répit entre chaque rouleau. Je me suis contentée de me mouiller les pieds et de me bronzer.



Comme j'étais arrivée tard, je n'ai pas vu le temps passer, et je m'apprêtais presque à m'en retourner quand j'ai vu Domi et Christian arriver par derrière moi. Ils logent, eux, à l'autre bout, sur la baie de Panka Yai, mais cette plage-ci, où je suis, moi, White Sand Beach, est bien la plus belle. Ils sont restés un moment, du coup je suis restée plus longtemps. La mer a commencé à descendre et les vagues à diminuer de vigueur un tout petit peu. J'ai donc essayé de me baigner, une fois, deux fois. C'est dur quand on ne se baigne pas du tout de la journée.




Eux, ils se trouvent très bien là où ils logent, ils m'ont dit qu'ils font beaucoup de rencontres d'autres couples en voyage. Moi je me trouve très bien là où je me trouve, mais je ne fais aucune rencontre dans mon resort.

Des voisins bruyants au resort

Les gens ont changé dans les bungalows autour du mien. Le couple de jeunes Français, qui était dans le bungalow en dessous du mien, et qui ne m'a jamais adressé la parole, à part un signe bonjour, est parti. Il a été remplacé par un couple avec un petit garçon en bas âge. Ils sont Suédois, ça c'est sûr. Ils parlent très fort. Le petit garçon aussi. Et le petit garçon, se place tout nu en face de la fenêtre, rideaux ouvert, et me fait des grimaces. Charmant ! Cela ne fait que renforcer ma désafinité vis à vis des Suédois.

On entend tout d'un bungalow à l'autre, surtout par les salles de bain, et moi, les nia-nia-nia des gosses, c'est tout ce qui m'énerve. Et qu'est ce qu'ils sont bruyants, ces enfants suédois. Je ne comprends pas comment il peut y avoir autant de familles suédoises avec des enfants en bas âge, il n'y a pas d'école ? C'est pourtant pas des vacances en ce moment  ! Bon, je n'ai plus qu'un jour, demain, à passer dans cet hôtel.




Il y avait déjà une famille avec des enfants, les autres jours, au restau, et je m'installais toujours aussi loin que je pouvais d'eux. C'est bourré de Suédois ici je crois. Je suis entourée de couples dont je ne comprends absolument pas un mot de ce qu ils disent. Je pense que c'est plein de Suédois.

Hier soir, quand j'étais dans mon lit, j'ai entendu le couple qui est dans le bungalow voisin de droite, avoir une grosse engueulade, et ensuite, j'ai entendu la fille pleurer. Je ne comprenais rien à ce qu ils disaient, mais on comprend tout par les intonations de voix. Là encore je pense que ça devait être des Suédois.

Domi et Christian mangent dans des restaus divers du village ou sur d'autres baies, parce que de là où ils sont, il y a d'avantage de gens qui prennent les chemins, et les chemins sont plat. Moi, je ne veux pas sortir la nuit en dehors de mon resort, parce que le tronçon entre chez moi et le View point Bar, le bar des rastas, là où il y a "la côte", n'est pas éclairé du tout, même le soir, et surtout, parce que j'ai un très mauvais sens d'orientation, je me perds même le jour, alors la nuit, seule avec ma petite lampe électrique ...

Encore de la plage

Après le départ de la plage de Domi et Christian, vers 15 hres passées, je suis encore restée à la plage. Le temps aujourd'hui n'a pas été beau, pas de grand soleil, un ciel très couvert et parfois très très sombre. Mais il n'a pas plu. Par contre, je voyais au loin, vers les îlots rocheux devant moi, et ce que je pense être le continent, un ciel très très noir. Je pense qu il doit faire encore plus mauvais temps sur le continent.

Au milieu de ce ciel gris, de temps à autre, une éclaircie ensoleillée faisait une apparition. Et comme il n'a pas fait donc très très chaud et cuisant, je suis restée très, très longtemps sur la plage, de 11hres à 16 hres et quelque. Du coup, aujourd'hui, je ne suis pas allée au village, ni marcher dans l'île. Je n'ai pas déjeuné du tout non plus, et je n'ai pas eu du tout faim de la journée. Et je suis noire de bronzage.

Dîner

Le dîner du soir a mis fin à la bonne impression que j'avais eu de ce resort, le Marina.
Je suis arrivée à 19h45. J'ai commandé un plat simple, un plat thai, "chicken basil leaves", avec du riz. Il faut à peine 10 mn pour le préparer. Mais il y avait, à une grande table dehors, une grande famille, des couples et plusieurs enfants, Evidemment pour eux c'était la grande fiesta le restau, la grande sortie, ils avaient commandé beaucoup. Il étaient déjà à la table quand je suis arrivée au restaurant, et je pense qu'ils avaient déjà commandé.

Simplement, j'ai remarqué que toutes les tables ont été servies avant moi, et que même le couple qui est arrivé après moi, avait été servi avant moi. Le service du restaurant ici, est beaucoup trop long.

J'ai attendu 45 mn pour un plat simple. Là, ça a été la goutte d'eau du trop plein. J'ai appelé Mac, et je lui ai dit, gentiment, que quand il y avait une lady, eh oui je suis une lady, toute seule à une table, et sans personne avec qui parler, le moindre des égards serait de ne pas la laisser 45 mn à attendre, le bec en haut, à ne rien faire. Je lui ai dit que je quittais l'hôtel lundi et que demain soir je ne viendrai pas dîner. Ah oui, je trouverai une solution, soit je mangerai à 18 hres ailleurs, et je ne mangerai pas à 20 hres, et voilà, soit je ne dînerai pas.

C'est la deuxième fois que j'attends 45 mn pour un plat que je mange en 5 minutes. Et passer 45 mn à regarder le ciel, ses mains, les autres, eh bien, seule à sa table, au milieu de tous les autres en couples, en familles nombreuses, c'est dur, je peux vous le dire. Quand je mangeais l'an dernier, seule, dans les villes, je ne passais pas une heure à une table pour manger seule, ça je vous le dis.

C'est ce genre d'irrespect vis à vis des femmes seules, que je ne supporte pas. On est méprisée. Bien sûr on consomme moins qu'une famille avec trois ou quatre enfants. Mac m'a dit "sorry, very busy to-night". Ok, mais je suis quand même une cliente qui a séjourné 5 nuits chez eux, les autres, la famille, ils viennent juste d'arriver, et je ne sais même pas s'ils séjournent ici, car beaucoup de gens viennent déjeuner au Marina, juste pour changer un peu de restau. Cependant, je ne peux pas dire que la nourriture soit terrible, et surtout je dis que les portions sont très petites pour le même prix qu'ailleurs.

Je crois que mon resort, est occupé presque entièrement par des Suédois maintenant, et je commence à ne plus supporter. Ça commence à ressembler à une invasion suédoise à Koh Bulon. Et même si ça m'est arrivé de rencontrer un ou deux couples suédois sympas, que j'ai appréciés, comme celui avec qui j'avais discuté longuement l'autre soir, des gens très cultivés, très intéressants, le fait de se sentir seule au milieu d'une communauté majoritaire, étrangère, j'ai du mal à supporter.

Je crois, j'en suis presque sûre, que je suis la seule femme étrangère, seule, à se trouver sur Koh Bulon. Il y a quelques hommes, peu, mais un ou deux, occidentaux, retraités, qui vivent ici, dans des bungalows simples, pas chers. Mais une femme, non.
"The Beach"

Ce soir, je me suis visionné pour la énième fois, la 3 ème fois je crois, "La Plage","The Beach", sur mon ordinateur, dans mon lit. En profitant du courant électrique qu'on a jusqu'à minuit. J'ai encore adoré une fois de plus, et à chaque fois, je découvre de nouveau passages comme si c'était la première fois.

Je comprends que l'île mystérieuse, qu'ils l'ont située à côté de Koh Phan Gan dans le film (c'est à Koh Phan Gan qu'ils vont pour se ravitailler en riz, dans l'histoire), mais c'est à Phi Phi, à Maya Bay, que l'île mystérieuse a été filmée. 

A minuit 16 le courant s'est coupé. Normal. Il avait commencé, oui à 18h16. Mais j'avais terminé le film et j'essayais déjà de m'endormir, avec du mal, car j'avais passé mon heure.

Et quand ils ont fait le noir complet sur l'île, enfin le noir complet que j'aime pour m'endormir... une femme a commencé à parler très très haut. Ce devait être une Suédoise, vu la langue, et même dans le noir, elle racontait plein de choses très fort. J'ai lancé très fort : "Oh Putain !" Oui ça m'a échappé comme ça m'échappe toujours. Et je crois qu'elle m'a entendue parce que, aussitôt, elle a diminué de niveau le son de sa voix. J'ai donc supposé qu'elle était très proche de moi, sans doute dans le bungalow voisin.

J'ai du m'endormir après 1 hre du matin, quand elle s'est tue.

vendredi 28 janvier 2011

Vendredi 28 Janvier 2011 - Koh Bulon (3)

Eh bien le soleil luit au matin. Je me suis réveillée à 5hres et me suis rendormie en me rentrant au maximum dans mon sac à viande Décathlon en soie, jusqu'à mon heure habituelle 7h15. Pourquoi cette heure, je ne sais pas.

Je me suis installée sur la partie des tables basses, au restaurant, parce que la terrasse était trop ensoleillée, et il n'était que 8 hres. Mais on est à l'Est. J'ai demandé comme dab une pancake et un black coffee. Je me fais chaque jour, un petit déjeuner à 75 bahts.

Puis j'ai demandé quelques renseignements au sujet du départ pour Pakbara pier. Il n'y a qu'un seul bateau, le matin, qui part à 11h30. C'est à dire qu'il faut le rejoindre à cette heure là, en pleine mer. Je redoute déjà la montée sur le speed boat à partir du longtail boat, sans échelle. Il faudra que je me rende sur la plage du Pansand resort pour prendre un longtail boat à 10h30, et les gars vont transporter mes bagages, dans un samlo, comme quand je suis arrivée.

Je demande aussi un rouleau de papier de toilette, au bout du 3 ème jour .... Et j'apprends que le papier de toilette s'achète 10 bahts ! Ils offrent le premier rouleau à l'arrivée, et ensuite ça se paye ! Ça, ça m'était déjà arrivé l'année dernière dans ma guesthouse de Koh Chang. Mais, comme j'ai mes réserves de PQ dans ma valise, elles sont justement faites pour ce genre de situation. Ça, il faut juste le savoir quand on va en Thailande. Par contre, il a bien voulu me donner gratis un "tout petit" sac en plastique pour changer celui des papiers de toilette usagés !

Ensuite, après quelques lessive (il faut profiter du soleil levant, bien chaud, pour sécher le linge, car après on n'a plus de soleil, et le soir ça devient tout très humide... on est entouré de forêt), enfin, je pars à la plage.

Il fait beau, mais la mer est toujours aussi forte avec des  vagues. Je m'en fais une raison, je ne me baignerai que avec des vagues. J'y suis arrivée vers 9h30/10 hres à la plage, et y suis restée jusqu'à un peu plus de 13 hres. Il y avait du vent, j'ai du mettre des pierres aux coins de mon paréo pour le maintenir sur le sable. 

Je me suis baignée plusieurs fois, A un moment, le ciel s'est à nouveau obscurci et il a plu. Je m'apprêtais à rentrer, mais le ciel s'est de nouveau ouvert, et redevenu bleu et ensoleillé. Je me suis ré-installée. 

Je n'ai pratiquement plus de protecteur soleil, alors je bronze presque sans en mettre. Je pense que ma melanine est assez brune maintenant, ça devrait aller, pour encore 3 jours de bronzette seulement. 

J'ai fait quelques recherches de coquillages sur la plage. Ils sont bien cassés et il y a des bouts de corail mort, aussi. J'en ai ramené quelques uns.





Le vent s'est à nouveau levé, et j'étais couverte de sable, j'en ai eu marre.

Je suis rentrée au bungalow vers les 14 hres. 

Douche, lessive, et déjeuner de deux bananes achetées hier, et de deux gâteaux aux amandes qu'il me reste encore de Koh Lipe.


Je suis ensuite, vers les 15 hres et quelques, partie faire ma balade en forêt. Je n'ai pas envie de retourner à la plage en après midi. D'abord, la mer descend, et n'est pleine que vers les 18 hres en ce moment, et aussi, j'en prends suffisamment de soleil en restant 2/3 hres sur la plage. Donc l'après midi c'est balade.

J'ai voulu retourner à la boutique où j'avais acheté ma robe hier, au centre de l'île, en esperant en acheter une deuxième. Mais je n'ai pas pu en trouver une autre qui me plaisait comme couleur et motifs. La première, ça a été un coup de foudre rapide.

Panka Yai

J'ai ensuite été revoir la plage, enfin la baie, Panka Yai, là où sont partis loger Domi et Christian. Eh bien je ne regrette absolument pas ne pas les avoir suivis. Cette plage est vraiment horrible Quand je pense à la magnifique plage de sable blanc que je rejoins en 2 mn  face à mon hôtel !

Plage de Panka Yai
Panka Yai

Ensuite, j'ai voulu aller voir un autre coin de l'île que je ne connaissais pas : du côté de l'autre baie, Panka Bay, mais je voulais aller à la petite, appelée Panka Noi. J'ai demandé, j'ai suivi les chemins de l'île, j'ai, au passage, découvert la mosquée de l'île, bizarre cette mosquée, pas de minaret, pas de dôme, mais une maison quelconque entourée de barbelés !

J'arrive à Panka Noi. Et c'est magnifique. Surtout que j'approche du coucher du soleil et les lumières sont magnifiques, bien que l'on ne soit pas à l'ouest. J'arrive sur une agglomération de pêcheurs, des tas de barques, de la saleté à terre.





On est là où il est marqué sur ma carte "mangrove". Et en effet, ça ne peut pas mieux ressembler qu'à de la mangrove. Les grosses racines des arbres, apparentes, mais pas dans l'eau, sans doute parce que la marée est plus basse. Mais c'est très très joli.




En continuant de longer la baie, il y a une plage. Moins belle que la mienne, mais moins laide que la Panka Yai. Elle est bordée de quelques gargotes et il y a un restaurant pizza tenu par un Italien. Le moment est très sympathique.



VIDÉO





C'est là, qu'au moment de m'en retourner, je tombe sur une femme Italienne que j'avais déjà croisée le premier jour. Je lui avais parlé car elle parle couramment le Français.... Elle allait chez l'Italien, le restau, pour acheter de la pâte a pain.

Alors là, elle me raconte un peu. Elle vit quatre mois d'hiver avec son mari, ici, à Koh Bulon. Ils sont retraités. Après avoir commencé à y venir comme nous, épisodiquement, c'est ici, sur cette île, qu'ils ont décidé de s'installer l'hiver. Elle prend un visa de deux fois deux mois, cad avec double entrée, elle sort une fois en Malaisie, et reprend ses deux mois.

Elle me propose de passer un instant dans le bungalow qu'elle occupe pour ces quatre mois, au Sulaida Restaurant & bungalows. Il est confortable, mais au bord de la route. Et je vous ai parlé de la circulation villageoise le matin et le soir sur la route. Il y a déjà beaucoup trop de circulation sur cette île : des samlos famliaux, des tracteurs de transport. Il parait que les Thais ne savent plus faire trois pas à pied, alors que nous, nous traversons à pied cette île tous les jours d'est en ouest.

Elle m'explique que la pâte à pain, elle va la faire cuire dans le four du restaurant Sulaida. Et que l'Italien va avoir de la pâte pour faire des pâtes, (les spaghetti, les macaroni ... ) et qu'elle va fabriquer ses pâtes, et les cuire elle-même dans la cuisine de ce restau. C'est qu'elle connait bien les patrons depuis qu'elle vit ici. Elle me dit qu'il y a quatre Italiens qui vivent sur l'île, et quelques autres étrangers, et que, au bout d'un moment on finit par se connaître... Elle me dit qu'elle mange dans le restau, et ne garde jamais de nourriture dans le bungalow (qui est assez de plein pied), à cause des fourmis, car même l'odeur de la nourriture les attire. Oui je le sais. Moi, je garde quand-même des bananes, et des gâteaux, dans ma chambre, le mieux enveloppés possible. Mais je n'y vis pas quatre mois.

Son mari italien, ne parle pas le Français, il a plongé son nez dans un bouquin, pendant que je continuais à discuter avec elle. Ils m'ont dit qu'ils étaient arrivés au mois de novembre, qu'ils ont eu de la pluie tout le mois de décembre, et du vent tout le mois de janvier. Il a fait beau la semaine dernière, et depuis trois jours, (cad depuis que je suis arrivée), ça a tourné à la pluie, puis au vent, et la mer est pleine de vagues alors qu'avant, normalement, c'est une mer calme. J'ai pas de chance. Il paraît, d'après ce qu'ils ont su, que ce mauvais temps va durer jusqu'à dimanche, oui, et je pars lundi pour le continent ....

Je suis rentrée, je pense, vers 18 hres, car sur le chemin, les lampes se sont allumées. Le problème pour aller dîner dans un autre restaurant que celui de mon resort, pour aller dîner dans un restau peut-être plus populaire et plus sympa des autres bungalows de l'ile, c'est qu'il faut prendre ce chemin de forêt. Il y a bien des lampes qui l'éclairent, à ce que j'ai vu, mais la partie entre chez moi et le bar rasta, est dans le noir, sans lumières. Et puis toute seule, je n'en ai vraiment pas l'envie de m'y lancer la nuit.

Un petit topo sur les resorts simples et plus cheap de l'île 
que je commence à identifier

  • A côté de mon resort, (qui est le Marina), il y en a un qui se trouve sur la grande pelouse verte, face à la plage, ideal bien sûr, mais souvent full, il s'appelle le School Resort parce que c'est à côté de l'école.
  • A côté de mon resort, il y a le Bulon Hill resort, tenu par une Allemande.
  • Quand je prends le chemin de l'ile qui va vers le village, on tombe tout de suite sur le View Point Resort. Il y a du bien et du très mauvais (comme le bungalow à 600 bahts qu'on avait visité, une horreur, WC turcs et une odeur exécrable)
  • Ensuite, quand on va vers le centre, en direction de Pankai Yai, il y a le Chalae Resort. Jai visité un bungalow, au niveau confort c'est top. Il y a un grand lit en bois avec un bon matelas, pas un matelas posé sur le sol.
  • Quand on arrive sur la plage Panka Yai, il y a le resort où se trouvent maintenant Domi et Christian, le Panka Resort. Il y a des bungalows en dur en arrière de la plage, du genre pré-fabriqués, et eux, Domi et Christian, ils sont en hauteur, il y a en effet un escalier qui monte à partir de la plage. Mais bon, le décor de cette plage-là, en gadoue, beurk, moi j'aime pas du tout.
  • Revenons au centre de l'île du côté du village. Il y a le Sulaida Resort, où loge mon Italienne. Des bungalows, le sien est le mieux, d'autres sont plus simples.
  • Et ensuite, on rencontre le Jungle resort. J'y ai rencontré quelqu'un qui m'a dit que c'était Ok, mais comme ça ne coûte 150 bahts, ou 250 bahts les mieux, je pense que ça doit être quand même très précaire.
Voila pour la présentation des resorts où j'ai jeté un coup d'oeil. Ce n'est pas facile de se loger sur cette ile, car c'est soit très cher, soit très simple.

Dîner

Je suis allée diner assez tard, 20 hres, car j'étais occupée sur l'ordi. Le couple des Suédois avec qui j'avais discuté la soirée d'hier était là, mais je n'ai pas osé les aborder. Ils m'ont fait un petit signe bonjour. D'ailleurs ils étaient en fin de repas. Les Nordiques doivent manger tôt...  J'ai commandé un "fried curry rouge" de poulet. Le gars m'a demandé "spicy or no spicy". Vu qu'hier soir, mon "basil leaves" n'était vraiment pas du tout spicy, j'ai dit oui, "spicy", norrmal. Eh bien, il me l'a vraiment fait "spicy... j'en avais plein la bouche du curry rouge. Donc 80 bahts + riz 20 bahts + une small Chang que j'ai bien précisée cette fois-ci en "can", à 50 bahts et pas à 60... dîner à 150 bahts.

Je suis rentrée vite au bungalow, car encore des sauvegardes de photos à faire.