WIDGET VIDÉO

Ce blog est le récit, le carnet de route de mes voyages en Asie du Sud-Est. J'y relate mes impressions, mes rencontres, ma vie en voyage. Je ne prétends pas donner des conseils aux voyageurs, il y a pléthore de ces blogs-là sur le web. C'est mon journal de bord, j'observe, je note, je raconte. J'écris surtout pour ne pas oublier.

Envie de vous lire, aussi... Cela me fait tellement plaisir quand je voyage de recevoir des nouvelles ou un petit mot gentil. Et même une fois de retour, car ce blog représente beaucoup de travail. Me laisser des commentaires, c'est le moyen le plus facile pour moi de communiquer avec vous quand je suis en cours de voyage.

jeudi 6 janvier 2011

Mercredi 5 Janvier 2011 - Koh Yao Noi (4) Le village

Ce matin temps mitigé. Je suis rentrée hier, je l'avoue, avec beaucoup de coups de soleil sur le corps après la balade en bateau. Pas sérieuse la fille ... j'ai bien mis du protecteur, mais mal, et suis restée toujours assise à l'avant du bateau. On ne sentait pas du tout le soleil, plus les petits passages sur la plage. Donc pas très envie d'aller me baigner, ni d'aller à la plage. D'autant plus que le temps est très gris ce matin. On a eu beaucoup beaucoup de chance pour la balade en bateau, un temps extraordinaire.

J'ai bien dormi, mais réveillée à 5h45 ...  je ne suis allée au petit déjeuner qu'à 8h45.

Il a fallu une demi heure d'attente pour avoir mon petit déjeuner. Une banana pancake de commandée et un café. Mais j'ai compris : j'ai vu Aisha prendre sa moto. Quand elle est revenue elle avait dans son basket un paquet de bananes. Elle était allée acheter les bananes pour les banana pancakes, eh !

Rencontre à la table du petit déjeuner avec de nouveaux arrivés depuis hier à la guest : Gerhard et Aliana, un Allemand et une Russe, un couple de photographes-designers de Cologne, qui viennent d'arriver de Koh Yao Yai, et qui nous disent que il n'y a pas exclusivement des "luxury resorts" comme mon guide semblait le dire, que les villageois y sont super sympa, qu'on peut trouver des logements cheap, et qu'ils ont tout simplement adoré.


Le village de Koh Yao Noi

Après le petit déjeuner, nous décidons, d'aller jusqu'au village, jeter un coup d oeil, voir à quoi cela ressemble. Nous prenons un songteo, 50 bahts (c'est le frère d Aisha, bref de la famille).

Le village de Koh Yao Noi : une rue commerçante, une pharmacie, eh oui quand même, pas mal de petites supérettes, ou de family markets. 

Des vendeuses de bouffe sur les trottoir (les gens achètent facilement pour du "take away"), quelques boutiques Internet, et un restau franco-danois (elle Danoise, lui Français) le "Je vous aime, très smart, clean, raffiné, qui se remplit vite de clientèle occidentale. 

Nous y rencontrons par hasard Gerhard et Aliana, qui, eux, ont une moto, et nous discutons à nouveau.


Les fameuses crêpes de mes petits déjeuners, de la poudre



Je constate qu'il y a pas mal d'étrangers qui sont installés à Yao Noi pour y vivre. Des gens qui souvent continuent à y rester, et à vivre avec les économies de leur vie passée. D'autres bossent, comme ce couple qui a monté ce restau, ou un autre, Français, expat d'une compagnie hôtelière suisse.

Nous avons arpenté les rues, les boutiques. J'ai mangé une banane enveloppée dans une feuille de bananier dans la rue. 



Puis un fried rice à 80 bahts, encore préparé différemment des autres fried rices...


Et puis, j'ai quand même pu faire un peu d'Internet, 30 mn à 10 bahts, ça vaut la peine, beaucoup moins cher qu'à Pasai Beach où l'on loge. Mais clavier à moitié effacé, logging en thai, bon, j'y suis arrivée, suis restée pas très longtemps, parce que pas très facile.

Ensuite, et je m'y attendais, la pluie s'est mise à tomber. Bon, il fallait trouver un transport pour rentrer, et les songteos, ils passent toujours en nombre au moment où l'on ne les cherche pas, et jamais quand on en a besoin.

J'avais perdu mes compagnons, donc je me suis débrouillée. J'ai demandé aux gens, on m'a conduite à une agence de voyage qui se trouvait à cote. Car le problème, c'est que les gens ne parlent pas l'anglais, vraiment, dans le village. On m'a donc amenée là. La fille me dit que les songteo étaient partis à l'arrivée du bateau, du ferry, qui arrive à 15h ou 15h30, et qu'elle a téléphoné pour qu'il s'arrête en face de l'agence, où j'attends. 

J'attends donc et discute avec les quelques occidentaux qui se trouvent là, des gens qui habitent ici, le Français, une Anglaise. Entre temps, mes compagnons, que je croyais avoir perdu et déjà retournés, sont arrivés et ont attendu avec moi. Ça a beaucoup traîné. A 16h00, toujours rien. Nous avons fini par arrêter le premier songteo qui passait là, et qui en fait dépendait d'un hôtel, lui proposant le tarif du local et nous sommes rentrés comme cela.

Bien à temps, car le vent s'est levé très fort, et ensuite une bonne pluie a suivi pendant un certain temps.
On en avait besoin, il faisait étouffant, couvert, et évidemment ça a rafraîchi. Mais espérons que demain il fera beau. Ce n'est pas normal qu'il pleuve encore comme cela, à cette époque, que le temps soit un jour beau et le lendemain couvert et pluvieux.

La soirée

On est allé dîner au Pasai Cottage, notre première guesthouse où nous avions dormi. On leur a expliqué que, si on était parti, ça a été à cause de la musique qui a duré jusqu'à une heure du mat (on n'a pas parlé des autres nuisances sonores.. ) bref qu'on n'avait pas dormi à cause du bruit. Ils nous ont expliqué que c'était à cause des fêtes qu'il y avait de la musique. Et que, les jours suivants, après, eh bien, il n'y a plus eu de musique !

Ce soir, c'était musique d'ambiance au restaurant du Pasai Cottage, très sweet, de la chanson en langue portugaise, eh oui, Cesaria Evora, Waldemar Bastos, un chanteur angolais, (un CD que j'ai reconnu car je l'ai à la maison), et "Oh Baby ... " de Caetano Veloso, ainsi que de la musique argentine.

J'ai choisi un Panang Curry de crevettes et du riz. Comme je sais que ce plat est basiquement très épicé, j'ai précisé "no spicy", et il m a dit "a little spicy", j'ai dit Ok "a little spicy". Mais heureusement, car c'était à la limite du spicy, mais mangeable. Par contre Domi qui avait pris un coconut curry a eu un truc immangeable tellement c'était épicé. Alors le patron lui a mis du sucre, dans sa sauce, et c'est vrai que cela rabaisse considérablement le spicy. J'ai pris cette fois-ci une bière Leo, la préférée des Thaïs. J'en ai eu pour 160 bahts. Il y avait du monde à ce restaurant, beaucoup plus qu'au restaurant de notre guesthouse.

Laissez-moi un commentaire ici - Post a comment

Merci

Me laisser un commentaire ou un message ici c’est la meilleure façon pour moi de communiquer et d’échanger avec vous.
PENSEZ A SIGNER VOTRE MESSAGE DE VOTRE PRÉNOM POUR QUE JE SACHE QUI A ECRIT.
Tous les commentaires sont modérés. ils sont lus avant d'être approuvés et publiés.
Toutes les publicités, auto-promotion, contenus diffamatoires ou menant à polémique, ne seront pas publiés.
ADVERTISEMENTS WILL BE DELETED IMMEDIATELY AND REPORTED AS SPAM.