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Ce blog est le récit, le carnet de route de mes voyages en Asie du Sud-Est. J'y relate mes impressions, mes rencontres, ma vie en voyage. Je ne prétends pas donner des conseils aux voyageurs, il y a pléthore de ces blogs-là sur le web. C'est mon journal de bord, j'observe, je note, je raconte. J'écris surtout pour ne pas oublier.

Envie de vous lire, aussi... Cela me fait tellement plaisir quand je voyage de recevoir des nouvelles ou un petit mot gentil. Et même une fois de retour, car ce blog représente beaucoup de travail. Me laisser des commentaires, c'est le moyen le plus facile pour moi de communiquer avec vous quand je suis en cours de voyage.

jeudi 3 janvier 2013

Jeudi 3 Janvier 2013 - De Koh Sukorn à Koh Lipe (1) Un voyage bien arrosé de pluie

Départ de Koh Sukorn

Le réveil était mis pour 6 hres, mais comme dab, je suis réveillée bien avant 6 hres. On a un pick up à 7 hres devant la porte de l'hôtel..

L'horreur, ce que je redoutais, pour une telle journée de voyage, c'est qu'il pleut à verse, la grosse pluie tropicale, pas la courte, non, mais celle qui n'en finit pas. Il parait qu'elle vient de Phattalung...

Le couple de notre resort a été très gentil. Ils nous ont préparé un vrai petit dejeuner pour 6 hres 45, avec deux oeufs sur le plat, 3 toasts et de la confiture et du café noir, et c'est du vrai, pas du Nescafé. Ils sont adorables.

Je regrette que la tâche qu'ils ont à accomplir pour restaurer ce resort, qui est immense... et vide de clients (il n'y a que nous...) soit une tâche tellement immense. Ce resort a de grand potentiel, le jardin est magnifique, les chambres en bungalows sont très bien, mais que de travaux encore à y faire, et que de personnel il faudrait : il n'y a pas de restaurant, il n'y a pas de service de transferts, ils ne sont que deux ! Mais on les aime bien.

Il pleut il pleut ! Le patron de l'Andaman Resort d'à côté à qui j'ai acheté mon transfert, me téléphone pour me dire que le pick up va arriver. Il contrôle parfaitement tout ça. Evidemment à l'Andaman il y a tout ce qu il n'y a pas au Sukorn Resort.

Le moto tuk tuk arrive. On charge les bagages. J'ai mis mon K Way, hyper nécessaire. Contre la pluie et contre le vent.

Il faut peu de temps pour arriver au village, c'est à dire à la pier. Notre chauffeur nous dit au passage que "voilà sa femme", on lui demande combien de femmes il a, il est musulman ? oui, il n'en a qu'une (d'ailleurs elle lui a fait la gueule au passage) mais ... il en a quatre...  non officielles. Sur le chemin des femmes lui donnent de l'argent au vol. Il nous explique que c'est pour qu'il fasse les commissions pour elles, au village, et qu'il les leur rapporte.

Les gens nous font des hello sur la route. On arrive à l'embarcadère. C'est vrai qu'il y a là une plage de sable blanc, mais pas de resort, c'est à côté du port...



Le bateau est là. On embarque, seuls occidentaux au milieu de beaucoup, beaucoup de Thais, des femmes surtout.



La traversée est très rapide, on n'est pas trop mouillé, les toiles plastiques sur les côtés du bateau ont été baissées. En 15 minutes, nous arrivons sur la côte.

Tasae pier 

Arrivée à Tasae pier sur le continent. Un taxi collectif, un pick up, attend, un seul. Il est inclus dans ce que j'ai payé. Alors là, on s'entasse, mais on s'entasse. Que des femmes. Ma co-équipiere de voyage, elle, s'en va vers Trang, moi vers le sud, mais c'est le même pick up.

Le parcours est bien mouillé. Heureusement que je suis couverte par mon K way. Là, les côtés n'ont pas été protégés, et c'est seulement au bout d'un moment qu'ils se sont arrêtés pour baisser les bâches plastiques des côtés. 

Je ne sais pas combien de temps j'ai été dans ce pick up. De toute façon, c'était marrant, avec toutes ces femmes. Sauf qu'on était très mouillées.

Je dois m'arrêter dans une ville jonction sur la route du bus qui part de Trang et va à Satun. YANTAKAO. Il y en a toutes les heures m' a-t-on dit.

Yantakao

Yantakao, je n'avais évidemment jamais mis les pieds là ! On m'avait expliqué que le pick up me déposerait dans une grande bus-station.... il me dépose sur le côté d'une "main road" circulante. Le chauffeur me dit de traverser la voie rapide, et que le bus stop est là, de l'autre côté. Il pleut des cordes.




Le pick up s'en est allé, avec ma co-équipiere dedans, qui elle, remonte dans la direction de Trang, Phuket... Je me retrouve seule, mais pas abandonnée. Les Thaïs sont là pour m'aider. Ils me disent de marcher en avant, après le seven/eleven, oui, encore plus loin, on me fait signe de traverser la rue.

Heureusement  que j'ai une petite valise qui roule, et un sac a dos, c'est à dire, très libre pour me déplacer. Il pleut, il pleut.

J'arrive dans une petite épicerie. La femme me dit, "oui oui, c'est ici que le bus stoppe, oui oui, c'est bon, il va arriver". Elle parle assez bien l'anglais. Je demande les toilettes. Oui il y en a, par derrière. Il y a un homme thai, qui est assis devant la boutique, elle me dit qu'il prend le même bus que moi.




J'attends là, quoi, 15 minutes peut-être. Et je vois un petit bus arriver, il est 9h 10. Oui c'est celui-la. Je monte par devant plus facile avec ma valise, mais je crois que la montée était plutôt par la porte arrière.

Je dis "LAHU, Pakbara" Il faut prononcer en trainant sur le HU et en le faisant très grave. La femme de l'épicerie crie aussi au chauffeur du bus, "LAHU, Pakbara Pier." Tout le monde est au courant, je suis tranquille.




Je m'assois au 2 ème rang à côté d'une femme thaïe. Dans le bus, il y a quelques hommes aussi, dans le fond. La contrôleuse me sort le ticket. Je demande combien, elle ne parle que le thaï, elle me montre sur le ticket. Il y a trois tickets marqués 20 bahts, je demande 60 bahts ? ..."oui, oui". C'est vraiment pas cher le bus local, à côté des transferts qu'on achète dans les guesthouses ou dans les agences. Et pourtant on m'a dit que j'en avais pour une bonne heure de bus. 60 bahts pour une heure de bus !




Il pleut des cordes tout le long du trajet. Les femmes thaïes sont gentilles avec moi. J'aime bien me retrouver seule occidentale avec les thaïs, ce sont de super souvenirs.

Lahu

Le bus est arrivé à Lahu à 10 h 15 à peu près. Là, on me dit d'aller vers le pick up rouge orange qui est stationné le long du trottoir, un peu derriere. Il est vide. Le chauffeur est là, pas loin, il me dit "yes Pakbara Pier". Il me dit de monter.




Pakbara la pier, ça se trouve à 10 km de Lahu, c'est marqué sur les panneaux de la route. Je lui demande quand il part, il me dit dans une minute. Je pensais que j'allais devoir attendre que le pick up se remplisse, mais non, on part presque tout de suite. Il a mis dans le pick up, à côté de moi, plein de sacs de commissions avec de la nourriture qui semble avoir été achetée dans cette ville.




A un moment, en route, j'ai pensé que j'avais peut-être fait une bêtise en ne demandant pas le prix du trajet avant de partir. Le patron de l'Andaman resort à Sukorn, m'avait dit 20 bahts, oui, mais là je me retrouvais toute seule dans le pick up, et peut-être que le pick up driver a cru que je charterisais son pick up...

Sur la route il a déposé ses sacs remplis de nourritures. J'ai dit, bon, il n'est pas parti uniquement pour moi.


Il pleut et quand ça pleut, ça pleut !





10 km, toujours sous la pluie... ça m'a semblé long, Toute seule à l'arrière, lui devant, et exposée à la pluie qui pénétrait dans le pick up.


Mon K Way chéri !!!!!

Pakbara

On arrive devant la pier de Pakbara. Le pick up me dépose devant un agence. Je demande à la femme de l'agence, c'est bien 20 bahts ? Elle me dit oui. Je donne donc un billet de 20 bahts au chauffeur sans rien demander verbalement. Il ne bronche pas, c'était bon... 

C'est bizarre, je ne reconnais rien du tout ici. Et pourtant j'ai domi une nuit la dernière fois à Pakbara, et j'y ai passé un après-midi, plus un bout d'un deuxième jour. Je ne reconnais pas. Il y a un seven /eleven, et je ne m'en souviens pas du tout.

Il est 10h30. C'est parfait, j'ai une heure devant moi pour attraper le ferry de 11h30. Mon trajet à été très rapide. Il a été compliqué, avec plein de tronçons, mais ça a été marrant de me retrouver au milieu des locaux.

Il y a des toilettes ?? oui oui, là derrière, super propres et modernes. Je retrouve la civilisation que j'avais perdue ...

La femme de l'agence me montre les panneaux des tarifs. Il y a  un speed boat à.. je ne sais plus quel prix, mais que je trouve cher, et il y a un ferry boat à la meme heure, "Princess" quelque chose, à 500 bahts. Je dis Ok pour le ferry. J'avais au préalable, hier, regardé les prix affichés sur les sites web. Et je lui dis de toute façon, le speed boat, par cette météo, non, non, non, boum boum boum les fesses....

J'ai reçu ma carte avec un numéro pour embarquer, on me colle un sticker sur le T shirt, où il est inscrit "ferry", et j'ai une heure devant moi.

Je laisse ma petite valise à l'agence. Je vais au Seven Eleven d'à côté pour me ravitailler en produits d'hygiène, parce que je sais qu'à Lipe, tout est plus cher, que ce soit du savon, du dentifrice ... J'achète du stock : un savon, un liquide douche (allez, je me fais plaisir, je vais stationner à Lipe un petit peu de temps maintenant), deux petits flacons de repellent thaï, celui que je prends toujours, un déodorant, le même que j'ai acheté à Bangkok, je le retrouve, marque "Diamond". Je trouve que l'après-soleil aloe verae est un peu cher, plus de 300 bahts, de même le protecteur soleil, et il n'y a que de l'indice 50 ou du 15, et moi je veux du 30. Je n'achète donc pas.

Je m'en retourne vers l'agence. L'homme de l'agence me dit de prendre mon bagage et de le suivre. Il est 10h45. Il m'emmène vers la salle d'embarquement des ferries, immense, moderne, comme les salles d'embarquement que j'ai connues en Malaisie, ou presque. Franchement, je ne me souviens pas du tout d'avoir vu à Pakbara pier, cette salle, la dernière fois. Mais on était arrivé de Koh Bulon, et pas par un grand ferry. 

On me fait payer 20 bahts pour y entrer, c'est une taxe administrative, pour l'entretien, ça commence les taxes....




Il y a du monde. Pesque entièrement des touristes étrangers. Très vite on nous dit de nous diriger vers la rampe d embarquement. Il y a un ferry, pas du tout marqué "Princess" mais autre chose dont je ne me souviens pas. Il n'est pas grand du tout. Pour passer à bord, il y a une poutre de bois, mais assez large. Ça va, je n'ai pas trop de mal, même avec ma valise à la main. On me tend la main, ça va.

Dans le ferry boat

On nous dit de descendre au sous-sol, enfin la salle d'en dessous. Il y a deux niveaux dans le ferry, mais tout est fermé et hyper climatisé. Pas de pont. De toute facon, je n'ai pas vu, il pleuvait toujours. Comme  j'arrive dans les premiers, on nous dit de laisser nos bagages là au premier niveau, et d'aller s'installer au niveau inférieur. Je m'en fous un peu, il n'y a rien à voir, il pleut il pleut.




Le trajet m'a paru très long. Il a duré une heure et demie. J'avais froid avec la clim. Je porte même mon K Way. Par les fenêtres du ferry, que de la pluie. C'est très inquietant. La mer n'a pas remué. Sans doute que ce genre de bateau a de quoi faire front aux vagues. Non, ça a été une traversée tranquille, mais longue et ennuyeuse. Jai un peu parlé avec mes voisins, un jeune couple de Suédois qui allait retrouver la maman à lui et fêter son anniversaire à Lipe...

Je vois apparaitre des formes d'îles, je me dis "ouf on approche", cela doit être Adang et Rawi. Bientôt Lipe se montre, dans les nuages, mais le bord de mer a quand même sa couleur de bleu polynésien, malgré la pluie. C'est incroyable.

Le ferry aborde la plateforme qui se balance au large de Pattaya. Ah oui je m en souviens, surtout quand j'ai quitté Lipe, je n'avais pas du tout aimé le passage longtail/plateforme. 

Arrivée à Koh Lipe

On nous dit de laisser les bagages à bord du ferry et de passer sur la plateforme balancante. Les bagages sont déposés dessus par le staff du bateau. Je retrouve tout de suite ma petite valise. Il y a une grande queue. On est quand même beaucoup à debarquer sur l'île, et ce n'est que le premier bateau de la journée, il y a en a toutes les heures presque, jusqu'à 15 hres. Que de monde encore va débarquer sur cette petite île.

Le chemin est barré par une table et une nana qui demande de payer... encore 20 bahts...à l'arrivée. C'est encore une taxe, pour l'entretien de je ne sais pas quoi.  Y en a marre de casquer sans cesse !!!!

Ensuite, dans la queue, et c'est super bien organisé, mieux que la derniere fois, il y a un Thaï, enfin, je ne sais comment dire, c'était un travesti thaï, qui passe dans les rangs, et fait payer le prix du longtail qui va nous conduire sur la plage. Ça coûte 50 bahts, même prix qu il y a deux ans, et on reçoit un ticket, qu'on nous demande quand on passe vers le longtail. Bien sûr il y a plusieurs longtails qui attendent...




C'est vraiment tres bien organisé. Je n'ai pas eu de probleme pour passer de la plateforme à l'intérieur du longtail, avec la valise. Les Thaïs m'ont attrapé ma valise, et puis je commence à avoir une certaine expérience maintenant de ces passages de bateau à bateau.

Le trajet jusqu'à la plage est hyper rapide. On m'a dit que le longtail ne pouvait pas me déposer sur Sunrise Beach où se trouve mon resort, le Gipsy resort, parce qu'il y avait de très grosses vagues sur Sunrise aujourd'hui. Donc, je vais devoir prendre la Walking Street, jusqu au bout. En général, (l'autre fois...) ma valise elle roule dans cette rue.

La plage de Pattaya ou l'on débarque est tres courte aujourd hui, car la mer est très haute. Je n'ai pas à porter ma valise très longtemps sur le sable, pour atteindre la Walking Street.



Mais moi qui m'attendais à faire rouler ma valise, comme la dernière fois... La rue est envahie d'énormes marres d'eau provoquées par la pluie intense. Et le sable est de la gadoue. Une horreur! 
Je dois porter ma valise sur beaucoup de tronçons, et me mouiller les chaussures dans beaucoup de marres d'eau.






Il ne pleut pas à verse, juste il pleuviotte.

Sur le chemin, au début de la rue, je salue la femme de Yohan, Boi, à l'agence où nous avions l'habitude de tout acheter nos services.




J'ai repéré que deux gars qui étaient derrière moi dans la queue, et dans le longtail, avaient dit qu'ils allaient au Gipsy resort. Je les ai donc suivis, Car si je sais aller au Varin 2, où j'ai logé, je ne sais pas où prendre le chemin qui doit passer par derrière le Gipsy, et ainsi éviter de marcher sur le sable de la plage, avec ma valise...

Eux, ils prennent le chemin qui traversent le Varin, sur la gauche. je me dis qu ils doivent connaitre. Je les suis. Mais là, on arrive sur le sable de la plage, et là, je me rends compte qu'ils ne connaissaient pas, car je les vois hésiter entre aller vers la droite ou vers la gauche. Je leur fais signe que c'est vers la gauche, car ça, moi je le sais. Et je dois porter ma valise à bout de bras, en marchant sur le sable, et là, c'est dur. Je sens que je me suis d'ailleurs fait un tour de rein, et que c'est douloureux.

Le Gipsy resort

J'arrive au  Gipsy Resort. 
A la réception, le fameux Roberto, l'Espagnol. Il est plus jeune que sa voix m'avait fait croire au téléphone, une voix très rauque. Il m'a gardé un bamboo bungalow. Il me demande si je paye pour une nuit. Je demande à voir le bungalow d'abord pour décider combien de nuits je paye.



Je demande à voir le bungalow d'abord pour décider combien de nuits je paye.


Dans ma tête j'avais pensé 5 nuits. je visite, c'est très bien, c'est mieux que les bamboo huts du Varin. Bon le prix, c'est 750 bahts la nuit, sans petit dej bien sûr. J'essaye de négocier un rabais si je restais longtemps, mais il me dit que non, il ne fait pas de ristourne sur cette gamme de bungalows, les bamboo. Je décide de payer pour 3 nuits.

Et je m'installe dans ma maison, le B 7

Le sol est carrelé, c'est un plus. La moustiquaire du lit est déjà installée, et bien installée. Il y a une fenêtre à deux battants qui se ferment, une porte avec un cadenas. A l'intérieur un lit de 140 je pense, posé à terre sur un socle de béton, une petite étagère à 4 niveaux en bois, un porte serviette à 3 niveaux en bois, et un ventilo attaché au mur, gros, qui tourne, et qui fait du bon vent, et qui n'est pas trop bruyant. 


Dehors, une terrasse, au milieu d'arbres, de plantes, de fleurs, avec une table, un grand fauteuil, un cendrier sur la table qui va me servir à poser mes tortillons à moustiques, une grande poubelle au pied de la terrasse, un balai pour balayer le sable, ça c'est génial aussi. Et un robinet dehors... pour se nettoyer les pieds du sable de la plage...



Je suis épuisée de fatigue. Je suis arrivée à m'installer dans mon bungalow à 14h30. Je vais prendre une douche, je suis en sueur.


La salle de bain est bien aménagée. Un lavabo pas branland, une poire de douche moderne à différents jets, un WC à l'européenne, pas de chasse d'eau par contre,  c'est au seau. Et même une étagère sur le mur pour poser ses savons.





Et qu'est ce que je découvre ? ... Il y a un chauffe eau, l'eau à la douche est chaude !!!! Vous imaginez le bonheur. Depuis combien de jours je n'ai pas eu de douches chaude!

Ah oui, ça, c'est le bonheur, tout le monde me comprendra, tous ceux qui ont vécu les douches froides des iles du sud Thaïlande.

L'eau chaude !!! oui mais un hic, il n y a pas de pression, il vaut mieux se doucher au seau ....
comme à Madagascar....







Retrouvailles avec Koh Lipe

Je décide d'aller faire quelques courses. J'ai faim, mais il est trop tard pour déjeuner vraiment, j'ai juste envie de prendre un grignotage. Il y a en effet un chemin qui sort par derrière les bungalows. Il donne sur des maisons locales, un petit supermarché, un salon de massage. Puis, il donne dans la rue de l'Harmony bakery. Cette rue, elle donne ensuite dans la Walking Street, au coin de la boutique des expressos. Et il y a au coin de mon chemin, je découvre, une pancarte qui indique "Forra guesthouse" et "Gipsy resort".

Je trouve une pharmacie à côté de l'Harmony bakery, et j'achète une pommade pour ma douleur à la fesse, causée par le portage de ma valise. Ils ont du Voltarène, mais je choisis le tube du générique thaï, beaucoup moins cher, à 120 bahts.

Puis je cherche l'épicerie où j'avais l'habitude de trouver mes gâteaux chéris. But ... il n'y a pas mes gâteaux chéris... J'achète juste un paquet de Chips à 30 bahts.

Je remonte la rue jusqu'à la Pattaya Beach. La mer est très haute. Il pleuviotte toujours, mais cela ne nécessite pas un vêtement de pluie. 


Je reviens sur mes pas et décide d'acheter à l'épicerie la plus proche pour ne pas porter la bouteille d'eau.

J'achète une grande bouteille d'eau à 25 bahts, et une petite Chang, froide, à 35 bahts, et je retourne à mon bungalow pour mon dejeuner de 16 hres passées : une petite Chang et un paquet de Chips.

C'est plutôt l'heure de l'apéritif pour moi.






Ma terrasse est super, c'est un cocon de verdure, il y a même un hamac. Personne ne me voit, je me trouve très bien là. 
Je suis assez loin au bout de la rangée, pas tout à fait au bout. Au bout, se trouvent des grands bungalows. L'avantage, je n'entends pas les longtail boats de la plage, comme je les entendais au Varin.


Puis je vais faire des photos de la Sunrise Beach par ce très mauvais temps. Il y a quand même des gens dans l'eau. Et l'eau est toujours aussi belle.


Je marche le long du Varin, car je veux aller voir si, à côté, le restaurant de Gong existe toujours... Il est entouré d une bâche plastique, et je le crois fermé. Mais je retrouve Gong, avec moustache et petite barbiche. Il est toujours aussi gentil. Il me dit que le restaurant ouvre à 18h30. je lui explique que je prenais mes repas chez lui il y a deux ans, que ce soir je ne viendrai pas parce que je suis épuisée et  que je vais manger à mon resort, mais que je viendrai dîner un autre jour.



Je reviens au Gipsy. Je vois des clients qui sont sur des tablettes, Oh non, ce serait trop beau !!!!! Je demande si par hasard il n'y aurait pas le Wifi ici, et aussitôt le gars m'inscrit le code sur un papier......

Vous imaginez mon bonheur ! Le Wifi gratuit dans mon resort. L eau chaude et le Wifi. Qu'est ce que je vais être heureuse. Tant pis si ça coûte 750 bahts. Maintenant je me fais plaisir. Il ne manque plus que la bonne météo, le soleil... à quand !!!!

Quelle surprise ! Je suis sur ma terrasse à écrire cet article et j'entends l'hymne thaï retentir. J'en déduis qu'il est 18 hres ! Je n'avais jamais entendu ça la derniere fois à Lipe, du tout.

Je vais diner au restaurant du resort. Oui, il y a un restaurant, face à la mer. D'ailleurs j'y avais pris un petit dejeuner lors de mon précédent sejour. Au Varin, il n'y avait pas de restau, pas de présence à la réception, pas d'informations touristiques. Ici, c'est quand même mieux en tout point. C'est là, la différence entre un resort tenu par un Thaï, et un resort tenu par un Europeen, un Espagnol en l'occurrence. Il est ici depuis 5 ans, il m'a dit.

J'ai dîné au Gypsy, pas tôt, il est 20 hres. Il y a très peu de monde au restaurant du resort. Et moi, je n'y dînerai sûrement pas tous les jours,. Mais ce soir, je suis tellement fatiguée de ce long voyage. Eh bien j'ai choisi ........... des spaghetti aux crevettes, eh oui !!!!!!!

Elles étaient bonne, épicées au chili, pas du tout le goût français, plutôt un goût thaï, mais c'était bon, et ça me changeait, surtout.

J'ai pris une petite Chang. Le tout m'a coûté 220 bahts. Oui, les prix de Koh Lipe quand on mange dans un restau....

Pendant mon repas une dame thaïe qui était toute seule à sa table s'est approchée et m'a posé je ne sais plus quelle question. Elle m'a invitée à discuter. Comme le restau ferme à 21h30, elle m'a conviée à continuer la conversation sur sa terrasse. Son bungalow est presque juste en face du mien.

Elle s'appelle Ella, je lui dis "comme Ella Fitdzerald"... elle me dit oui ! Elle va avoir 70 ans, et elle voyage seule, une Thaïe, et elle habite a Bangkok qu'elle adore. Elle est grand-mère, à la retraite, et a été professeur à l'université en méthode de doctorat, me dit-elle, et elle exerçait aussi un second métier que je ne connaitrai pas. Elle est allée à Paris. Elle parle quelques phrases de français. Une femme très érudite et ne faisant vraiment pas ses 70 ans. Elle faisait encore bien plus jeune que moi. Elle est venue en vacances tout simplement, dans des îles, car elle adore faire du snorkeling. Et elle s'en va ... demain matin, pour Pakbara, puis Hat Yai et puis un vol vers Bangkok.

J'étais très fatiguée ce soir et elle partait le lendemain, nous nous sommes donc quittées à 22 hres. Et j'ai dormi illico. Et même si j'avais éteint le ventilo et laissé la fenêtre ouverte, j'ai rapidement fermé la fenêtre, et j'ai super bien dormi sans rien.

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