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Ce blog est le récit, le carnet de route de mes voyages en Asie du Sud-Est. J'y relate mes impressions, mes rencontres, ma vie en voyage. Je ne prétends pas donner des conseils aux voyageurs, il y a pléthore de ces blogs-là sur le web. C'est mon journal de bord, j'observe, je note, je raconte. J'écris surtout pour ne pas oublier.

Envie de vous lire, aussi... Cela me fait tellement plaisir quand je voyage de recevoir des nouvelles ou un petit mot gentil. Et même une fois de retour, car ce blog représente beaucoup de travail. Me laisser des commentaires, c'est le moyen le plus facile pour moi de communiquer avec vous quand je suis en cours de voyage.

dimanche 15 décembre 2013

Dimanche 15 Décembre 2013 - Kanchanaburi (2) - Le Hellfire Pass Memorial Museum, et retour par le train de la rivière Kwai

Je suis toujours très fatiguée et j'ai du une fois encore prendre un somnifère, enfin un demi, à 1h 30 du matin parce que je ne trouvais toujours pas le sommeil. J'avais mis mon réveil à sonner à 8h15, nous voulions partir à 9 hres. Il faut la journée entière pour faire ce que nous avons fait.

Aujourd'hui nous allons au Hellfire Pass Memorial Museum. Un musée tres intéressant. A 80 km au nord de Kanchaburi. Le Hellfire Pass est situé à proximité de la célèbre rivière Kwai.

Le Hellfire Pass 

Le Hellfire Pass (ou "Chong Khao Khart" comme on l'appelle en thaï), est le nom donné à la tranchée que les Japonais appelaient "Konyu Cutting" du "Chemin de fer de la mort" Thaïlande-Birmanie, construit  pendant la Seconde Guerre mondiale, en partie par des prisonniers de guerre alliés, qui ont été forcés à travailler par les Japonais.

On l'appelle le Hellfire Pass à cause des conditions difficiles et des pertes en vies humaines subies par les prisonniers au cours de sa construction. Les prisonniers devaient aussi travailler dans la nuit à la lueur des bougies dans des lanternes de bambou, ce qui créait une impression de scène d'enfer.

Nous y allons par les moyens de transport locaux, pas des excursions en groupe avec chronométrage.

Nous voulons revenir par le train au départ de la gare de Nom Tok. Le train, un omnibus, emprunte le chemin de la voie ferrée construite par les prisonniers de guerre.




Le petit déjeuner inclus est petit mais très bon, café, toasts : du café, des toasts, beurre et marmelade d'orange, mais c'est très bon. Surtout agréable, car on le prend sur une terrasse derrière la piscine, face à la rivière. 
Il n'y avait que deux couples mixtes là, et personne ne parle aux autres bien entendu.


J'étais prête à 9 hres.

Nous avons pris un tuk tuk, le prix normal est de 50 bahts pour nous deux. Nous allons à la gare routière qui est en ville, mais loin de notre guesthouse.

A la gare routière on s'est tout de suite occupé de nous, en nous indiquant le bon bus. Pas de ticket à prendre, on paye à l'intérieur du bus.

On va assez loin quand même.  On est parti à 9h 30 et arrivé vers midi.





L'Histoire
The Thai–Burma Railway

Au fur et à mesure de leurs conquêtes, les Japonais occupèrent à la mi-1942 un vaste territoire.

Dans le nord, ils contrôlaient la Mandchourie, le nord de la Chine et une série d'enclaves le long de la côte chinoise.


Toute l'Asie du Sud-Est a été occupée exception de la Thaïlande qui avait une souveraineté limitée.

La puissance japonaise s'est également étendue à l'est dans le Pacifique, y compris les îles Marianne, les Carolines, et le nord de la Nouvelle-Guinée.

L'avance japonaise a finalement été arrêté à Guadalcanal dans les îles Salomon entre Août 1942 et début 1943.
Image d'Internet

Le chemin de fer Thaïlande-Birmanie (connu aussi comme le chemin de fer Birmanie-Thaïlande ou de Birmanie-Siam) a été construit en 1942-1943.

Son but était de ravitailler les forces japonaises en Birmanie, en contournant les routes maritimes qui étaient devenus vulnérables quand la force navale japonaise a été réduite dans les batailles de la mer de Corail et de Midway en mai et Juin 1942.



Une fois que le chemin de fer aurait été achevé, le Japon avait prévu d'attaquer les Britanniques en Inde, et en particulier les routes et les terrains d'aviation utilisé par les Alliés pour ravitailler la Chine sur les montagnes de l'Himalaya.

La construction du chemin de fer de 415 km s'est étendue du Thanbyuzayat en Birmanie à Non Pladuk en Thaïlande. Il a été construit par les unités de travail qui travaillaient sur toute sa longueur et non seulement à partir de chaque extrémité. Cela signifie que les problèmes déjà difficiles d'approvisionnement étaient devenus impossible pendant la saison de mousson de la mi-1943.


Visant à terminer le chemin de fer le plus rapidement possible les Japonais décidèrent d'utiliser plus de 60 000 prisonniers alliés tombés entre leurs mains au début de 1942, notamment des troupes de l'Empire britannique, des Pays-Bas, notamment le personnel néerlandais qui travaillait dans les des Indes orientales néerlandaises et un petit nombre de soldats américains irrécupérables sur l'USS Houston, au cours de la bataille de la mer de Java.
Environ 13 000 de ces prisonniers qui ont travaillé sur le chemin de fer étaient australien.
Plus de 22 000 Australiens ont été capturés par les Japonais quand ceux-ci ont conquis l'Asie du Sud-Est au début de 1942. Plus d'un tiers de ces hommes et femmes sont morts en captivité. Il représentent environ 20 % de tous les décès australiens au cours de la Seconde Guerre mondiale.

Quand cette main-d'œuvre se révèla incapable de respecter les délais serrés, les Japonais avaient fixés pour l'achèvement du chemin de fer, un montant supplémentaire de 200 000 travailleurs ou "rōmusha" (le nombre exact n'est pas connu) asiatiques ont été incités ou contraints à travailler pour les Japonais.

Image d'Internet



Affamés de nourriture et de médicaments, et forcés de travailler durant de longues heures dans des endroits éloignés et malsains, plus de 12 000 prisonniers de guerre, y compris plus de 2700 Australiens, sont morts. Le nombre de morts rōmusha n'est pas connu mais il atteint probablement le chiffre de 90 000.





Le Hellfire Pass Memorial Museum 

C'est un musée co-parrainé par le commandement des Royal Thai Armed Forces et et le gouvernement Australien dont le but est de commémorer la souffrance de ceux qui ont été impliqués dans la construction du chemin de fer.



C'est un musée gratuit, et ça c'est rare. Ça vaut vraiment la peine d'y aller. On apprend plein de choses. Moi, qui pensait que le pont de la rivière Kwai, ce n'était que ce petit bout de pont qui se trouve en ville, je ne savais rien, mais rien du tout, de cette Histoire, avec un "H".


Le Hellpass Memorial Museum  a été créé suite à une demande formulée par les anciens prisonniers de guerre australiens de créer un site commémoratif en mémoire à leurs camarades "qui ne sont jamais revenus à la maison du chemin de fer".


La "Konyu Cutting" a été choisie comme lieu du mémorial, à la suite d'une enquête  effectuée par un ingénieur australien qui travaillait à la construction du barrage de Khao Laem à proximité de la section du chemin de fer abandonné. Elle a démontré l'impressionnante ingénierie technique entreprise à une telle époque, pour ouvrir l'une des tranchées les plus grandes et sans aucun, dans la partie la plus difficile sur l'ensemble du chemin de fer.



L'équipe des 400 prisonniers de guerre australiens a commencé à travailler à la coupe le 25 Avril 1943. Ils ont ensuite été complétés par plusieurs autres groupes comprenant 600 prisonniers de guerre britanniques et australiens .

Des groupes d'hommes ont travaillé sans relâche pendant 16-18 heures pour terminer l'excavation de la tranchée profonde de 17 mètres et de 110 m de long dans le calcaire et le quartz des solides rochers, en seulement 12 semaines.

Forcés à travailler de nuit, Konyu Cutting a été surnommé "Hellfire Pass" à cause du mélange du bruit  du martèlement, de l'éclairage des feux, de bougies à l'intérieur de lampes en bambou et puis de lampes à acétylène, qui ont créaient un éclairage étrange, qui ressemblait à des "feux de l'enfer".

Après la guerre, en octobre 1945, les tombes de 124 hommes se trouvaient dans le cimetière  Kanyu
n°1, qui est maintenant occupé par des pâturage verdoyants.

Un musée très intéressant 

Le Hellfire Pass Memorial Museum est un musée très, très intéressant, qui explique l'histoire des prisonniers qui ont travaillé, forcés par les Japonais.

Le musée a été construit par le gouvernement australien, l'Office of Australian War Graves et le Royal Thai Armed Forces Development Command. Il a été inauguré le 24 Avril 1998, par le Premier ministre de Australien, John Howard. Le Hellfire Pass Memorial Museum est sous la gestion australienne de l'Office of Australian War Grave.

Il y a environ 200 mètres carrés de surface d'exposition. L'entrée du musée est gratuite.

On a des audio-guide gratuits, en anglais pour moi, pas de français.... Des explications entrecoupées des témoignages enregistrés de prisonniers de guerre survivants. On laisse une caution pour l'audio-guide. Le musée est ouvert 09:00 à 16:00 tous les jours.




La partie du chemin de fer qui se trouve dans les collines du Tenasserim était une section particulièrement difficile à construire. C'était la plus grande coupe de roche. Le travail était d'autant plus rendu difficile par l'éloignement du lieu et le manque d'outils de construction appropriés pendant la construction. 

Un tunnel aurait été possible à la place d'une coupe, mais on n'aurait pu le construire qu'aux deux extrémités en même temps, alors que la coupe pourrait être construite à tous les points en même temps. 

Les prisonniers alliés australiens, britanniques, néerlandaises et d'autres de la guerre ont été forcés par les Japonais à travailler 18 heures par jour pour terminer la coupe. Soixante-neuf hommes ont été battus à mort par des gardes japonais dans les six semaines qu'il a fallu pour construire la coupe, et beaucoup plus sont mortes du choléra, de dysenterie, de famine et d'épuisement.

Outre les expositions, le musée dispose d'une salle où est projetée une vidéo de sept minutes faite à partir d'images de la construction du chemin de fer et d'extraits de dialogues des prisonniers de guerre australiens.





















Cependant, la majorité des décès sont survenus parmi les ouvriers que les Japonais avaient incités à venir aider à construire la ligne par des promesses de bons emplois rémunérés. Ces travailleurs, en majorité des Chinois, Malais et Tamouls de Malaisie, ont subi la plupart du temps les mêmes sévices que les prisonniers de guerre aux mains des Japonais. Les Japonais n'ont gardé aucune trace de ces décès.








Le chemin de fer n'a jamais été construit de façon à être durable. Il a été fréquemment bombardé par la Royal Air Force pendant la campagne de Birmanie.


Les deux ponts ont été régulièrement bombardés par l'aviation alliée de Décembre 1944 to Juin 1945. Plusieurs travées du pont en acier ont été détruits.

Le pont de bois, qui pourrait être plus facile à réparer, combler les lacunes dans une certaine mesure .


Les bombardements ont tué et blessé des civils thaïlandais et prisonniers de guerre alliés à Tha Markam. La pire attaque du 29 Novembre 1944 a tué dix-neuf prisonniers et blessé soixante-huit. Quinze autres prisonniers ont été blessés le 5 Février 1945. Les Japonais ont évacués des prisonniers à Chungkai plus en aval.





Après la guerre, toute la ligne a été fermée. Ligne est maintenant uniquement en service entre Bangkok et Nam Tok Sai Yok Noi .

On est allé manger des fried rice, dans petit restau local, après le parking.


Marcher le long d'une section de l'ancien lit de la voie de chemin de fer

A l'extérieur du musée, il est possible de marcher dans la tranchée, le long d'une section de l'ancien lit de la voie de chemin de fer.

Le Hellfire Pass est situé à seulement 250 mètres de l'entrée du Musée, et est accessible soit par un chemin en béton, le "Concrete Stairway Path" ou  par le "Bamboo Path".

Ce dernier est le chemin recommandé. Il donne non seulement la possibilité de marcher dans la coupe de la même manière que les prisonniers de guerre y allaient travailler, mais il fait aussi traverser un énorme bosquet de bambou et permet d'avoir une vue plongeante vers le bas à partir des belvédères installés à l'entrée de la coupe. Ce point de vue offre les vues les plus mémorables du Hellfire Pass et permet de comprendre mieux d'où il tire son nom, et le sacrifice consenti par les hommes qui l'ont construit.

Il existe neuf sites sur ​​le sentier de randonnée, où les fondations de roche et de béton subsistent encore, certains conservant les vis de fixation sur les poutres en bois encore en place.

Onze mille cratères de bombe peuvent encore être trouvés sur les sites de Three Tier Bridge and Hintok Cutting.

Les camps dans lesquels les Australiens étaient logés, avec d'autres prisonniers de guerre, avaient des noms différents comportant le préfixe Konyu ou Hintok.

Deux des principaux camps, Konyu River et Hintok River étaient sur ​​les rives de la Kwae Noi. Les autres camps ont été placés le long de la seule route vers le nord qui conduisait à la frontière entre la Thaïlande et la Birmanie (maintenant la route 323).

La plupart des camps étaient accessibles en marche jusqu'au chemin de fer, sauf que la marche par des pistes de jungle était longue, raide et dangereuse, en particulier en période de mousson.




Image  ©2013 Google, Map data ©2013 Tele Atlas


On se trouve au milieu de forêts de feuillus. On a essayé de suivre un trajet de randonnée, indiqué, beaucoup de marches qui montaient à flan de la colline, dur dur. 
On a décidé de ne pas pousser par là, car il y avait 4 km aller et 4 km retour, et si on s'engageait la dedans... on allait rater le train, le dernier étant à 16h30. Par la suite, on a constaté que le dernier train était à... 15h15... 
On a fait une autre petite balade, un sentier sur les cailloux qui suit les anciens rails du chemin de fer.







Image d'Internet
Image d'Internet



















Sources historiques récoltées en partie à partir de cet excellent site australien :

Aller à la gare de Nam Tok pour rentrer 

La voie ferrée de la mort (Death Railway), Eest encore utilisée par le transport ferroviaire. Du chemin de fer historique, construit par les prisonniers de guerre pendant l'occupation japonaise, il n'existe plus qu'une partie :  entre le pont au-dessus de la rivière Kwai à Kanchanaburi jusqu'à la gare de Nam Tok. Une distance d'environ 50 kilomètres.





Nous voulons rejoindre la gare de "Nam Tok/Sai Yok Noi", pour prendre ce train jusqu'à Kanchanaburi.

Le train passe sur le célèbre viaduc Whampo et traverse ​​le pont de la rivière Kwaï à Kanchanaburi.


Pas de bus sur la route !

On s'est dit, 14 hres, il est temps de prendre le chemin en direction de la gare, car il faut saisir au vol un bus local sur la grand route. On n'est loin d'être à côté de la gare ! On est à 18 km de Nam Tok !

Je demande au policier de la porte d'entrée du musée. Il m'indique le toit jaune d une maison de l'autre côté de la grande route circulante... c'est l'arrêt d autobus. Rien d'écrit ou plutôt du thaï...

Et on attend, on attend... les voitures passent à grande vitesse...

Au bout de 15 mn, moi je dis que je vais faire du stop. Les voitures ne s'arrêtent pas. Elles filent à toute vitesse. Il fait une de ces chaleurs, là où on est à attendre, bien qu'on soit sous un abri.

Et puis je vois un minivan sortir de l'espace du musée, je me dis, ceux-la ils ne vont pas vite, ils démarrent, et ils doivent comprendre pourquoi on est là à attendre. Je lève mon pouce... et ils s arrêtent. A l'avant, se trouvent un homme et une femme thaie. Dedans, un touriste tout seul. La femme me demande... je lui explique... "no  bus passing"...  vous allez à la gare ?... et elle nous dit de monter.

Voila comment on a fait tout ce chemin vers la gare qui se trouve à perpette de là où on était.

A la gare de Nam Tok

Là, parfait, prochain train à 15h30.

On va boire un coup.

Le guichet ne vend les tickets qu'à partir de 15 hres. Ça coûte 100 bahts par personne.



Dans le train 

Le train arrive. Il y a beaucoup de Thais, jeunes, qui montent. 





Un train aux banquettes de bois, omnibus.


L'intérêt ? On suit le trajet de l'ancienne voie construite par les prisonniers, et on longe de magnifiques paysages. 
Le train est parti à 15h45. Et c'était le dernier... il n'était pas à 16h00 ! Ambiance super sympa à bord du train. 






Il y a de nombreux arrêts et un contrôleur qui passe.




On a fait une halte à un endroit sur lequel je vais enquêter Tham Krasae bridge.
Une vue splendide sur la rivière et une grotte avec un énorme bouddha.


A Tham Krasae, montée d'un groupe de touristes, c'est en fait les excursions qui font faire 30 mn de train aux excursionnistes, ensuite ils redescendrent et reprennent leur minivan. Nous on a fait tout le trajet du train jusqu'à Kanchanaburi.





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La panne

Mais... à 17h45, on se rapprochait bien, le train s'arrête. Arrêt sans commentaire. Que des Thaïs dans le train, difficile de se faire comprendre. Personne ne s'affole, tout le monde attend. Ça dure jusqu'à 18h30 avant qu'on ne redémarre.

Arrivée de nuit à Kanchanaburi

On est arrivé à la nuit tombée à Kanchanaburi,  restaurants tout illuminés, on a roulé sur... le pont... 





Et enfin la gare de Kanchanaburi.
Le contrôleur nous avait avertis que dans 5 mn, il nous fallait descendre.
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On a réalisé que la gare des trains, n'était pas si éloignée que cela, et on a retrouvé notre chemin jusqu'à la guesthouse.

Il était tard, 20 hres passées. Douche rapide et dîner là où on est allé sur la gauche,  chez Tara, où c'est bon.

Moi j'ai toujours des problèmes intestinaux, dans le train j'ai été aux toilettes plusieurs fois. Au dîner j'ai décidé de prendre une rice soup avec de la citronnelle, le remède thaï idéal pour ça. C'est ce qui m'avait fait beaucoup de bien il y a deux ans. Et en effet ca fait du bien.

Ensuite j'essaye de vous raconter tout ça tant bien que mal avec la tablette.

Demain nous quittons Kanchanaburi pour le nord du réservoir, près de la frontière birmane. Et en bus local, donc bien 3,4,5 hres... nous reviendrons à Kanchanaburi vendredi pour deux nuits. La région en vaut la peine. Bonne nuit.

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