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Ce blog est le récit, le carnet de route de mes voyages en Asie du Sud-Est. J'y relate mes impressions, mes rencontres, ma vie en voyage. Je ne prétends pas donner des conseils aux voyageurs, il y a pléthore de ces blogs-là sur le web. C'est mon journal de bord, j'observe, je note, je raconte. J'écris surtout pour ne pas oublier.

Envie de vous lire, aussi... Cela me fait tellement plaisir quand je voyage de recevoir des nouvelles ou un petit mot gentil. Et même une fois de retour, car ce blog représente beaucoup de travail. Me laisser des commentaires, c'est le moyen le plus facile pour moi de communiquer avec vous quand je suis en cours de voyage.

dimanche 5 janvier 2014

Dimanche 5 Janvier 2014 - Sihanoukville (3)

Je me suis réveillée tôt comme tous les jours maintenant c'est à dire vers les 6 hres et quelques, mais je reste à sommeiller.

Je suis allée prendre mon petit déjeuner vers 8 hres. Je voulais dire au revoir au couple de Strasbourgeois, que je retrouve depuis Trat, et qui partaient ce matin pour Bambou Island, une île au delà de Sihanoukville,  un peu Robinson Crusoe, où ils voulaient retser vivre... quelques 3 semaines... Ce sont de grands amateurs de snorkeling. Mais bon, 3 semaines sur une île sans électricité, à part quelques heures le soir, ce qui veut dire sans ventilo, et avec la chaleur qu'on a, et les moustiques... bon, ils m'ont dit qu ils voyagent avec leurs moustiquaires. Ok faut aussi voir le nombre de valises, et sacs à dos qu'ils ont. Et puis pour voir des poissons sous l'eau.. avec un ciel gris qui se reflète au travers d'une eau de mer, évidemment sombre..

J'aimerais bien les retrouver et avoir des échos de leur "aventure".

J'ai pris mon petit dejeuner seule au restaurant, servi par Valton. Plusieurs tranches de pain, je dirai français,  grillé, avec du beurre et de la confiture d'ananas, et du bon café.

Puis je me suis mise sur ma terrasse, à travailer avec ma tablette. 

Quand, surgit le couple brésilo-italien, avec qui j'avais voyagé de la frontière à Sihanoukville. Je leur avais dit où je logeais, et on avait déjà échangé par e-mail.

Et voilà qu'ils venaient me voir. Ils avaient été très mécontents de leur hôtel acheté sur internet, sans avoir aucune idée de la configuration de Sihanoukville.  Ils en avaient trouvé un autre, de l'autre côté de la rue, mais toujours au centre de la ville. C'est qu'eux, il leur faut la clim, et le réfrigérateur. On n'est pas tout à fait sur le même mode de voyage.

On a un peu causé sur ma terrasse puis ils s'en sont allés, car ils devaient avant midi changer d'hôtel. 

Je me suis ensuite préparée pour aller à la plage. Je n'en ai vraiment pas fait beaucoup de plage jusqu'à présent. 

C'est dimanche, et je sais comment c'est au Cambodge, les dimanches à la plage. Tous les Khmers, en famille, entre amis, descendent sur la plage, pour pique-niquer, et aussi se baigner, tout habillés comme c'est de coutume ici, même chez les jeunes, pas de bikini.

Baignade à Ostres

J'ai donc décidé de m'éloigner et d'aller me baigner à Ostres. Bien sûr c'est loin, je n'ai pas de motobike,  et j'y vais par la plage. J'ai dépassé plusieurs aménagements de plage successifs, destinés plutôt aux Khmers. Des abris noirs, sous lesquels sont dressés des hamacs. Il est clair que sur la plage il n'y a pas beaucoup de mélange entre Khmers et touristes, simplement par différence de conforts, et aussi à cause de la saleté.  

Parce que cela, je ne vous en ai pas encore parlé de la saleté de la plage de Sihanoukville. La mer, l'eau... bof ! Mais aussi c'est que les khmers, ils jettent tous leurs cartons, bouteilles, cans, sur la plage. Ils abandonnent tout. Il n'y a pas de poubelles, déjà, et ce n'est pas prêt d'exister, parce qu'il est coutume que certains arrachent les poubelles pour vendre le matériel. 

Donc déjà à 11 hres, quand j'ai marché sur la plage, c'était déjà envahi de detritus. Je ne vous dis pas quand je rentrerai comment ce sera.

J'ai marché, marché. Je me demande si j'aurai le courage d'aller jusqu'au bout. Parce que toujours pas d'infrastructure de plage correcte, uniquement ces barraquement de toile noire.

Et je suis allée jusqu'au bout, c'est à dire là où nous allions avec les gars, lors de mon premier passage à Sihanouk. Là où il y a le petit pont et la butte boisée. Là où nous rencontrions les pêcheurs, qui sont toujours là, d'ailleurs, à accoster. 

Il y a un affreux building gris foncé pas terminé, sans doute un futur hôtel, d'une laideur pas possible.  Et ensuite j'ai trouvé deux emplacements pour touristes, ce sont deux guesthouses, qui mettent des matelas, sous pailottes sur la plage.

Il n'y avait plus de matelas libre, alors je me suis installée dans le premier emplacement, sur une chaise longue en bois, pas très confortable. Je me suis baignée. Il n'y avait pas de profondeur d'eau. Je pouvais à peine faire quatre brasses, et je raclais le fond.

J'ai bien nagé, si je puis dire... et bien bronzé.

Au bout d'un moment est apparu un Khmer, pour me demander si je souhaitais boire quelque chose. C'est normal, j'utilisais une de ses chaises longues. J'ai pris un coca à 1 $. Et il ne m'a pas ennuyée d'avantage. Il était très sympa. J'avais choisi ce système chaises longues privées,  parce que on m'avait dit qu'il avait quand même des vols sur les plages à Sihanouk. J'étais toute seule.. c'était par sécurité aussi.

Bon il n'y avait pas non plus beaucoup de matelas, chaises longues sur cette plage, ce n'était pas l'invasion de touristes.

L'avantage c'est que l'eau ici, est claire, ce qui n'est pas le cas à Ocheuteal. 

Autour de midi, il y avait très peu de monde. Mais vers 14h30, les Russes sont arrivés. Des jeunes couples, pas bruyants, pas alcoolos, mais aucunement souriants. Cela ne me donnait pas envie de rester, ils se sont installés à côté de moi.

Il y avait beaucoup plus de monde, l'après midi, après l'heure du déjeuner. 

Donc j'en ai bien profité,  disons de 11h30  à.... 16 hres moins le quart.

Je n'ai pas fait de photos,  parce que du fait que j'allais seule à la plage, je n'ai pas voulu prendre mon appareil photo.

Je m'en suis retournée, vers 16 hres moins le quart. La mer montait et meême il y avait quelques vagues. Les enfants s'amusaient beaucoup dans les vagues et j en ai vu qui se faisaient enterrer dans le sable...

Et tout du long du chemin, la saleté était omnipresente. Des boites de piquenique, en polystyrène, des bouteilles de bières, même de whisky, enfin les détritus de la planète. J'ai vraiment été mal à l'aise à voir autant de pollution, et si peu d'éducation environnemental. Bon, il n'y a pas qu'au Cambodge que c'est comme cela, et je le sais bien. Mais c'était vraiment, vraiment dégueu.

C'est sûr,  je ne peux pas dire que j'aime Sihanoukville, mais je le savais.

J'ai mis 20 mn pour revenir. Ce n'est pas si loin que cela en fait.

J'avais du sable partout, les cheveux collés. Je suis rentrée dans ma chambre prendre une bonne douche et lavé les cheveux. J'ai pris un peu de bronzage quand même !

Coucher de soleil sur Ochheuteal

Puis je me suis installée sur ma terrasse, avec ma tablette. Et j'ai vu de loin, un beau globe rouge du soleil qui se couchait. J'ai voulu aller prendre la photo, je n'ai qu'à traverser la route, mais je suis arrivée en retard. J'essayerai de vous en faire un plus beau de coucher de soleil  à Sihanoukville.



J'en ai profité pour gaire quelques photos de la plage.. la superbe moche plage de Sihanoukville. Je n'avais pas fait de photos avant, car je ne vais pas me baigner en emportant mon appareil photo. 





Ça c'est comme ça que les Khmers aiment manger, au bord de la plage.

Ça c'est le bar de plage du Susaday. Toujours très fréquenté surtout à l'heure de l'apéro.

Et quelques photos de l'entrée de ma guesthouse  Pas mal !


La route à traverser entre la guesthouse et la plage





Dîner seule sur la plage

Depuis hier, que je sais qu'ici il faut manger tôt, pour avoir à manger.. j'ai décidé de m'armer de courage et d'aller chercher à manger sur la plage, voir s'il y avait ces restaus de plage, qui présentent leurs poissons, qu'on choisit, qu'ils font cuire et qu'ils vous servent. 

M'armer de courage, parce que aller manger seule, au milieu de bandes, oui des bandes, les gens sont en groupe. Et il y a aussi ces bandes de mecs, ou des mecs seuls accompagnés de filles khmères.

Il n'y avait pas énormément de monde dans l'allée qui longe la mer. J'ai avancé, je ne trouvais rien. Il y avait de la musique, du karaoké je crois, pas mal de groupes de Khmers qui mangeaient, mais pas du poisson..






Il y avait aussi des groupes de jeunes qui s'amusaient à lancer des rockets de feux d'artifices. Il semble que c'est une distraction courante. Il y en a même qui vendent ces rockets. 
Je suis revenue sur mes pas, car j'avais vu au tout début un restau qui montrait un gros bac de poissons,  entiers. Et je n'en ai pas revu d'autres sur le chemin.



J'ai demandé s'il y avait du barracuda, oui, je n'arrive toujours pas à en manger, mon poisson préféré.  Non, il n'y en avait plus.. il n'était que 19h15... je demande si je peux avoir des filets, ou une tranche, car vous savez, je ne sais pas décortiquer le poisson, et j'en gache les 3/4.

La jeune fille me propose un poisson, plutôt gros, dont elle me dit le nom, mais je n'ai rien compris, corner quelque chose !!! Elle me dit qu'elle peut me les servir en filets si je prends tout le poisson. Le prix : 4 $. Je n'en reviens pas.

Un poisson gros comme cela. Avec pomme de terre me demande t-elle ? Oh oui, j'ai tellement envie de pommes de terres. Combien ? je demande... it is included ! Le poisson est servi avec une pomme de terre cuite dans sa peau, et une petite salade. Ok, ok ça me va ! Et la bière ? 1$ 50. Ah ça c'est cher. Mais si vous voulez la can au lieu de la bottle, c'est 1 $... ok ok, va pour la can !

Et je m'installe dans l'un de ces grands fauteuils ronds, les pieds dans le sable. La bière arrive.



Le plat ne s'est pas fait très attendre, je pensais que je devrais attendre d'avantage, car il y avait du monde. Eh bien ! Voilà les photos, jugez vous même. 






C'était excellent, tout, la petite sauce qui accompagnait, le poisson cuit avec du poivre, de Kampot, je suppose il est très, très bon ce poivre. La petite salade de choux râpé. Et le goût du poisson ! Ce fut le meilleur moment de ma journée.  

Et pour clore la soirée la lune était au rendez vous 




Je n'étais pas la seule fille au milieu de tous ces mecs, parce que des mecs, il y en a à Sihanoukville, oh la la !

Non, il y avait, à côté, deux filles jeunes, seules, et ensuite est venue s'asseoir une autre fille, mais là, elle aussi toute seule comme moi. Seulement, le lieu n'est pas très propice à des discussions et à faire connaissance.

Il faisait bon, légèrement frisquet, enfin, je veux dire bon, pas chaud. Mais trainer seule, une fois que j'ai fini de dîner, ça ne m'intéresse pas beaucoup. A 20 hres, je suis donc rentrée à ma chambre pour écrire le blog.

2 commentaires:

  1. Salut la Miss .. Je ne me souviens plus si je t'ai souhaité une bonne année .. sinon je te réitère tous mes voeux et surtout ce qu'il y a de pus important : la santé !
    Quand je vois ces plages du Cambodge ça ne me donne pas du tout envie d'y aller … je reconnais bien ces fauteuils ronds .. Y a-t-il encore les mendiant qui viennent ramper vers toi ?
    Catherine t'a montré sa maison ? elle m'avait dit qu'il y avait une petite plage sympa pas loin ..
    Heureusement que tu as le blog pour t'occuper .. ça doit être vachement long toute seule …
    Très appétissant ton plat de poisson avec pomme de terre … moi c'est pad thaï le midi et le soir !
    A midi nous sommes allées au petit resto végétarien .. là où il y a la femme qui est enceinte .. Elle sert encore les clients alors qu'elle doit accoucher aujourd'hui !

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    1. Merci la miss. Moi je te souhaite aussi une tres bonne année. On parle beaucoup de toi en ce moment... oui je suis allee dans la maison de Catherine, c est comme ca que je suis arrivee a la retrouver, grâce a un amis a elle, qui etait justement en train de prendre son café au Susaday, quand j ai lancé tout fort, vous ne connaissez pas ma copine Catherine par hasard ! Pourquoi ai je lancé ça a ce moment là ? Comme elle m a dit il y a des choses qui se font comme cela par le destin.

      Pour repondre a ta question. Jusqu'à présent, non, je ne me suis pas ennuyée. Je n ai pas arrêté de ne pas etre variemnt seule, cette année, a la difference des autres hivers. Sans doute cela doutprovenir des lieux où je suis allée. Parce que quand tu vas dans des hôtels resorts confortables, tu ne cotoies que des couples qui t adressent pas la parole. Eh bien cet hiver, ça n a pas ete le cas. J arrive meme a diner seule sans que cela m ait trop derangé.et j ai dîné seule très souvent. C est ça ou rester a Paris et deprimer. Qu est ce que tu ferais ? Tu resterais sans partir en hiver si tu n avais pas trouver une bande de compagnons pour voyager ?

      Nb : pad thai je ne prends pas, parce que les noodles ça ne me reussit pas, j ai ete plusieurs fois en diarrhée, apres avoir ingurgité des plats de nouilles, les années passées.

      Ah oui le restau vegetarien, a Kanchanaburi, je me souviens, il faut traverser la rue. Je n y ai pas été manger.

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