J'ai eu un réveil vers 6h30, me suis rendormie jusqu'à 8h30. Je remplis mon blog avec une difficulté monstre car la connexion Wifi ici au New Siam 2 est horrible depuis ces deux derniers jours. Je recommence mille fois mon travail. Déjà que c'est pas facile du tout de travailler avec une tablette.
Pardonnez les fautes de frappe, j'ai du mal avec la tablette. Je n'ai pas le bon toucher sur le clavier qui est différemment disposé par rapport à mon ordinateur maison.
Je vais me la faire cool aujourd hui. C'est mon dernier jour à Bangkok, j'ai un vol pour Krabi demain fin d'après midi. Ce sera un grand bout de journée à glander sans avoir ma chambre que je dois libérer à... 11hres. Ils sont chiants. Au Rambuttri village, c'était à midi. Je pense que j'irai à Don Muang très en avance, d'abord pour éviter les embouteillages de milieu d'après midi. Et puis je serai à la clim. Et je pourrai peut être ? Avoir du wifi ?
L'euro tombe chaque jour
Je dois aller changer des euros, j'en suis malade. Au taux minable où est tombé l'euro, à cause de ces emmerdeurs de Grecs. Qu'est ce qu on en pâtit. Le voyage cette année va coûter bien cher.
Je regarde l'euro est à 1,12 $ sur le net, ça tombe chaque jour. Hier on n'avait déjà plus que 36 bahts pour 1 euro. Là je le vois en ligne à 36,61 bahts. Je ne sais pas si je dois changer beaucoup ou attendre.
Bon je suis allée changer 400 euros à 36,25 bahts. Mon premier change, le 20 janvier, était à 37,3 bahts.
Je remarque que derrière le bureau de change, il y a une pancarte transfert airport, dont Don Muang, ce qui est assez rare (pour demain....) je me renseigne. Je découvre que derrière mon change il y a aussi une école de massage, et qu'on peut aussi se faire masser, au milieu des plantes, dans le calme... je regarderai cela quand je reviendrai à Bangkok. Je n'avais pas remarqué cet endroit en renfoncement par rapport à l'agitation de la Rambuttri.
Je me renseigne aussi à un bureau à côté du tailleur indien plus près de chez moi. Là, la fille est nulle, n'écoute pas du tout ce que moi je lui demande, le tarif est de 130 bahts, et les horaires différents.
J'achète donc mon transfert pour Don Muang au salon de massage, pour 120 bahts, eh oui 10 bahts moins cher, et un départ à 14 hres. Je passerai 3 hres dans l'aéroport, mais je trouve que c'est mieux que d'arpenter les rues, car je n'aurai plus de chambres. Je serai à la clim, sûre d'attraper mon vol, et sans doute je pianoterai sur mon ordi.
Voyant qu'il y a beaucoup de monde dans le restau familial où je vais, je décide de marcher jusqu'au Number One. Je prends le raccourci vers Khao San, je suis surprise que tout est fléché maintenant.
Au Number One, bien calme, service rapide, je commande un cashew nuts chicken, 45 bahts. Excellent, et pas épicé, normal pour ce plat. Je mange rapide ce qui me permet de démarrer ma promenade vite.
Wat Bowonniwet
Mon plan : aller voir un temple que je n'ai pas visité, dans le quartier. Il s'appelle le Wat Bowonniwet. C'est celui que j'ai remarqué hier en marchant de nuit après avoir quitté Annie et Yves. Il paraissait tres imposant et je ne me souviens pas y être entrée dans le passé.
Du Number One je reprends la Tanao Road et j'arrive sur le "périphérique". Je tombe assez rapidement dessus.
Ça c'est le moine qui est décédé l'année dernière quand je suis arrivée en décembre 2013. Il est mort à plus de 100 ans. Et je le reconnais bien. Il était tres vénéré par les Thaïs, mais je ne sais pas pourquoi.
Je tourne autour des bâtiments. Il est très grand ce temple. OK il y a un édifice qui est en restauration, recouvert de bâches, et qui semble être magnifique.
Il y a un très haut cheddi doré. Il faut enlever ses chaussures dans son enceinte (extérieur) et c'est très dégueulasse le sol, ils ne doivent pas y faire le ménage, mes pieds deviennent d'un noir...
Je vérifie donc mon chemin auprès des gens depuis le premier temple où je suis, pour aller en direction du Prachathiptai Saphan, parce que avec toutes ces routes à trafic, c'est facile de prendre la mauvaise au croisement.
Je vois au coin un grand édifice : la Queen Sirikit Gallery.
Pourquoi pas ? J'entre.
La galerie a été créée en 2003 à la demande par la reine Sirikit de Thaïlande pour fonder une exposition publique permanente et de promouvoir les œuvres d'artistes thaïs de talent et les jeunes artistes.
Sa photo prône en plein milieu, une magnifique représentation... quand elle était jeune...
A la Queen Gallery, l'entrée coûte 30 bahts. Mais c'est écrit over 60.. free. Je me revendique d'être une over sixty. Une dame Thaïe à côté de moi au guichet me regarde avec de grands yeux. Elle fait très vieille. Je lui dis yes, yes, et je montre la photocopie de mon passeport. 1948, birth ! Si vous aviez vu la tête ! Et j'ai pas payé l'entrée.
Intéressant de voir ce que les artistes Thaïs produisent.
Mais j'ai trouvé certaines photos assez déroutantes, voir effrayantes.
Je me dirige vers mon 2 ème temple de la journée. Je demande à un thaï où est l'entrée. Il me dit que le temple est fermé, qu'il ouvre le matin à l'heure de la prière des moines, et il ferme l'après midi pour n'ouvrir qu à 23 hres jusqu'à la nuit.
Le temple renferme le Loha Prasat, une pagode rose en forme pyramidale, au sommet en métal, d'une hauteur de 36 mètres et entourée de 37 spires, le Loha Prasat est unique au monde.
Je prends le tronçon de la grande avenue Rachadamoen qui mène au Democracy monument, sur son coté gauche, pour me rendre un endroit que la fille de la Queen Gallery m'a conseillé. Il s'appelle le Rattanakosin Exhibition Hall.
Le Rattanakosin Exhibition Hall
100 Ratchadamnoen Klang Avenue
C'est un lieu un peu pédagogique, avec des vidéos, des visites guidées. Et ça parle de l'Histoire de Bangkok.
Rattanakosin c'était l'ancien nom de Bangkok depuis sa création en 1782, et qui a été changé en Krungthep Mahanakorn (cad Bangkok). Ok, je ne savais pas.
Le Rattanakosin Exhibition Hall a été officiellement lancé le 9 Mars 2010 et invite le public à découvrir et apprécier le patrimoine artistique et culturel de la Thaïlande de l'ère de Rattanakosin.
Le musée est divisé en neuf salles, avec neuf thèmes, couvrant plus de 4800 mètres carrés. Il est équipé de technologies multimédia, de technologies interactives, et d'animation multi-touch."
C'est un lieu très sélect, les hôtesses et hôtes d accueil sont habillés très très élégamment.
L'entrée coûte 100 bahts. Je l'aurais bien fait, mais il y fait un froid dingue de la clim, et la visite peut durer jusqu'à 4 hres si on fait tout, m'explique l'hôtesse. Je pense que avec juste mon châle sur les épaules, seulement, je vais m'attraper une de ces crèves... et je décide de remettre cette visite à mon retour, équipée de manches longues et de ma polaire.
Le fort Makassam
Je veux ensuite prendre quelques photos du fort Makassam, très semblable au fort Phra Sumen.
Je pénètre en traversant la rue, difficile à traverser... et en entrant dans des renfoncements d'échopes. J'entre dans un parking extérieur... On est à l'intérieur de l'enceinte du fort. Il n'y a personne, je peux bien photographier.
Mon plan est ensuite de suivre le canal que j'ai repéré sur ma carte et qui, d'après la carte, me permettrait de rejoindre le Sanang Luang.
Et je ne vous dis pas dans quoi je suis tombée. Pas mal d'ordures...
J'ai bien mitraillé de photos. Aucun étranger, que moi. Je me suis ensuite retouvée au milieu des sois, en pensant être parallèle à la Ratchadamoen. Et... je me suis.... désorientée dans ce labyrinthe. J'ai donc redemandé mon chemin. A un moment j'étais vraiment sans plus aucun sens d'orientation. (Ok, Marc, il faut que j'apprenne à me servir d une boussole et d une carte, je ne sais pas...
Mais aucun problème, les jeunes comprennent un peu l'anglais et moi je me débrouille un peu en thai. On me prend par la main et en tournant et retournant, on me remet dans le droit chemin...
Je me retrouve... dans ce fameux canal que j'avais découvert il y a 2 ans, que je ne sais jamais retrouver, et qui part de la Tanao Road, rue que je connais très bien.
Le bout de la Ratchadamoen. Le round about de grandes avenues, et je ne sais toujours pas où est l'avenue qui me reconduit vers Khao San. Mais là, cette fois ci, je crois que j'ai bien, bien compris.
Ce quartier est vraiment tres riche en trucs à visiter.
Je rentre vers les 16h30, par la Chakrapong, et j'utilise le short way, ça y est j'ai bien repéré aussi.
Je dis deux mots à deux gars français qui me disent être tout juste arrivés à Bangkok.
De retour à l'hôtel
A la réception je cause un peu avec la manager de l'hôtel, qui me connaît tres bien. Elle me dit de faire attention dans ces quartiers de sois où je me promène... Non, je ne sens aucun danger. Elle me dit de prendre la carte de l'hôtel. Bien sûr que je l'ai dans mon sac, mais même les chauffeurs de taxis, c'est moi qui les guide pour arriver au New Siam, alors...
J'ai une soif ! Et voilà, ce sera mon dîner...
Après toute ces années tu arrives encore à te perdre dans Bangkok ?? Qui plus est autour du quartier même où tu as tes habitudes, j'avoue que ça me dépasse...
RépondreSupprimerMais au contraire Romain, j'adore me perdre. Je me perds aussi dans Paris, en prenant des petites rues, et en tournant, tournant... Ici à Bangkok, j'adore m'enfoncer dans les sois et justement avancer sans savoir ou cela conduit.
RépondreSupprimerApres, je demande mon chemin aux gens pour retrouver une grande rue.
Le fais tu toi ? Evidemment quand on vit en voiture, c'est tres different le contact avec une ville.
J'ai ainsi aussi de formidables échanges avec les Thais et plein de souvenirs de ces rencontres.
Je vais faire comme toi : mettre dans ma valise avant de partir du saucisson et des tranches de gruyères puisqu'il y a un frigo au New Siam.. comme je serai seule à Bangkok pendant 3 jours .. pas trop envie d'aller m'installer dans les restaurants... Je vais grignoter dans les rues..
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