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Ce blog est le récit, le carnet de route de mes voyages en Asie du Sud-Est. J'y relate mes impressions, mes rencontres, ma vie en voyage. Je ne prétends pas donner des conseils aux voyageurs, il y a pléthore de ces blogs-là sur le web. C'est mon journal de bord, j'observe, je note, je raconte. J'écris surtout pour ne pas oublier.

Envie de vous lire, aussi... Cela me fait tellement plaisir quand je voyage de recevoir des nouvelles ou un petit mot gentil. Et même une fois de retour, car ce blog représente beaucoup de travail. Me laisser des commentaires, c'est le moyen le plus facile pour moi de communiquer avec vous quand je suis en cours de voyage.

mercredi 21 février 2018

Bilan de mon voyage 2017/2018


Ce voyage avait pour but n°1 de découvrir une région inconnue de moi en Thaïlande, une des "rares" régions où je ne suis jamais allée, le "parent pauvre du tourisme thaï", cette région au nord-est qui longe le Laos et le Cambodge, et qui s'appelle l'Isan.

Méconnue et ignorée de la plupart des touristes, seulement visitée par 1% des touristes étrangers.
Il y a des temples khmers, des sites préhistoriques, le bord du Mékong, des lacs, des parcs nationaux…
Cette région représente quand même 1/3 de la Thaïlande ! Un autre visage de ce pays.
Le choix ensuite de la Malaisie c'est parce que je partais plus de deux mois sans visa et que je devais sortir de Thaïlande au bout de 30 jours. Je préfère retourner en Malaisie qu'au Laos ou au Cambodge.

C'est la 3 ème fois que je séjourne à George Town, une ville que j'adore.. Je suis remontée de Penang à Bangkok par la terre, de ville en ville et j'ai fait une pause à la fin à Prachuap.
 En Isan, le bilan 

L'Isan n'est pas encore préparée à recevoir des touristes étrangers

L'Isan est devenue une destination touristique aujourd'hui mais... pour les Thaïs. L'Isan reçoit de plus en plus de touristes thaïs avides de découvrir leur pays. Les Thaïs voyagent en groupes le plus souvent, entre amis ou en famille, en voiture, ou en car de tourisme.

➝ Problème du manque d'informations

Dès que l'on veut voyager dans une région loin du tourisme dit "de masse", on se heurte au problème de ne pas avoir d'informations. En Isan les conditions nécessaires pour accueillir les touristes étrangers sont pratiquement inexistantes, ne sont pas adaptées au voyageur indépendant ne parlant pas le Thaï, car surtout l'anglais n'est pas parlé.  

➝ Problème de l'Anglais

Je comprends bien que les Thaïs dans la rue ne parlent pas l'anglais, mais que les Thaïs dont c'est la profession d'être en rapport avec les touristes étrangers, là non. L'anglais n'est pas parlé jusque dans les infrastructures touristiques. Je veux parler des réceptions d'hôtels ou même des office de tourisme officiels lorsqu'il y en a (j'en ai trouvé "un" !).

➝ Problème des transports

Sans moto je n'aurais jamais pu visiter les sites archéologiques, les temples, les parcs nationaux, car il n'y a aucune possibilité par des transports locaux et ils sont très éloignés des villes. Il aurait fallu affréter des véhicules, et quand on voyage seule, c'est trop cher.

Dans deux des villes où l'on s'est arrêté, il n'y avait même aucun loueur de motos parce que c'était des villes où ne s'arrêtaient pas les voyageurs. Le seul moyen de transport était le taxi affrété.

➝ Je n'ai jamais autant autant porté  mes vêtements chauds

Je m'attendais en Isan à avoir froid la nuit en décembre. J'avais bien vu sur le web qu'il y avait une forte amplitude entre le jour et la nuit. J'avais pris des vêtements chauds, oui, un paquet.

Ma polaire, mon anorak, et mon sous-vêtement technique, ainsi que pull, legging, et chaussures fermées et chaussettes. Jamais je ne les ai autant portés au cours d'un voyage en Thaïlande !


 

La nuit j'ai dormi avec mon sous-vêtement technique Odlo,
et mon legging et aussi la polaire.
Surtout au nord de l'Isan.


En journée j'étais en pantacourt et T shirt à manches courtes.
Mais toujours la polaire dans le sac.

Un peu plus chaud dans le sud que dans le nord quand même.
➝ La police en Isan
On n'a jamais été arrêté sur les routes par des policiers. Juste à la gare des bus de Nong Khai on nous a demandé nos passeports et le papier d'entrée en Thailande avec la date d'entrée.

 Les + en Isan 

➝ Pas de touristes

On a rencontré... des cyclistes français...
▫︎ Comme les deux Bretonnes Sarah et Delphine, rencontrées à Chiang Khan (https://2bretonnesenselle.wordpress.com)

▫︎ Ou le cycliste à That Phanom.
▫︎ Un couple de jeunes à vélo à Khong Chiam.

Mais il y avait beaucoup de jeunes Thaïs partis pour quelques jours découvrir une région qu'ils ne connaissaient pas, surtout à la période des vacances de fin d'année en Thaïlande.
 La gentillesse et l'accueil des Thaïs

Bien différent en Isan de ce que je n'aime plus dans le sud de la Thaïlande.
Justement parce qu'il y a peu de touristes occidentaux.

 Une région qui vaut le coup

▫︎ J'ai vu trois temples khmers de très grande beauté, le Wat Pimai, le Wat Phanom Rung et le Wat Muang Tam
▫︎ J'ai vu pour la première fois des peintures préhistoriques, en pleine nature
▫︎ J'ai vu des formations géologiques surprenantes en forme d'énormes champignons
▫︎ J'ai visité le lieu le plus sacré du Bouddhisme de l'Isan où se recueillent des milliers de pèlerins
▫︎ Et surtout, j'ai suivi le Mékong face au Laos. C'était un régal, des paysages magnifiques, un Mékong différent d'une ville à l'autre, s'élargissant de plus en plus en descendant vers le sud.





  







  


 Là où je n'ai pas réussi à aller 

➝ A cause du manque d'informations

▫︎ Pas pu voir le fameux pont de verre qui a été récemment créé dans l’enceinte du Wat Pha Tak Suea. Il était mal indiqué sur nos guides. Indiqué comme une attraction proche de Nong Khai et en fait... il est plus proche de Sangkhom. On a dormi à Sangkhom et on ne le savait pas... personne ne nous en a parlé à Sangkhom... absence d'information...

➝ A cause du manque de transports

▫︎ Pas pu voir le parc historique de Phu Phra Bat au départ de de Nong Khai, un site historique qui remonte à plus de trois milliers d’années et qui abrite de mystérieuses formations rocheuses, parce qu'il fallait affréter un taxi à 1500 bahts et qu'en moto c'était quand même 80 km aller + 80 km retour...

▫︎ Pas pu voir le Wat Khun Han, ce temple construit avec des bouteilles de verre, ni le Wat Kamphaeng Yai. On s'était arrêté dans la ville de Si Saket dans ce but, car c'était la ville la plus proche. Mais à Si Saket il n'y a aucun loueur de motos. Une ville "pas touristique" nous a-t-on dit une fois sur place...  Seul moyen de transport pour visiter ces temples : le taxi... trop cher. Si Saket : une erreur de parcours.

⇨ A cause de la pluie

▫︎ Pas pu voir le Wat Phu Tok, une formation rocheuse de 500 m de haut qui émerge du plateau de l'Isan avec un temple tout en haut construit par des moines bouddhistes qui ont fabriqué des escaliers en bois pour arriver jusqu'en haut. Il y a sept niveaux à franchir, une ascension longue...

Et pourtant on avait décidé de dormir à Bueng Khan à la frontière du Laos, à 2 heures de Nong Khai,   qui est bien plus proche (à 35 km quand même) du site que Nong Khai. Mais on n'y est pas allé à cause de la pluie, et aussi parce qu'il n'y avait pas de loueur de motorbike à Bueng Khan et que seul un taxi, cher, nous aurait permis d'y aller.
 Je n'ai jamais eu une météo aussi pourrie 

Fortes pluies, averses tropicales, que ce soit en Malaisie ou dans le sud de la Thaïlande.

En Malaisie, il a plu comme je n'ai jamais vécu cela en janvier.
Tous les soirs à partir de 18 hres et parfois à partir de 15 hres. cela ne cessait qu'autour de 20 hres. Ce qui permettait de sortir quand même pour dîner... sous une pluie fine.

Une très forte chaleur humide à Penang.

Ma copine Marlene qui elle, était avec son mari à Phuket m'avait écrit ceci :
"Nous sommes arrivés ici le 6 décembre. Sur la plage beaucoup de vent et peu de soleil...
à Bangkok nos amis ont eu froid 17° la nuit...
Ici, à Phuket j'ai dû acheter une couverture comme celles qu'on a dans l'avion... il faisait toujours froid la nuit ..."

Le mois de janvier a été très nuageux. On a eu très peu de jours ensoleillés... et la pluie la nuit!
Il y a eu des jours ici où la pluie commençait à 19h 00 ou à 16h 00 et quand il pleut c'est impressionnant
."
 Les Chinois ont remplacé les Russes  
Ma copine de Phuket continue : "La Thaïlande devient très chère. Elle est maintenant pleine de Chinois et ils achètent beaucoup... Phuket est en train d'être achetée par les Chinois. On dit que les Thaïlandais préfèrent les Chinois aux Russes... Et je pense qu'au fil des années les Européens seront peu nombreux en Thaïlande".

Moi étant donné que je ne suis pas allée dans les lieux touristiques, je n'ai pas trop rencontré de Chinois (Nb... qui voyagent toujours en groupes, et en groupes très nombreux).

Mais je les ai rencontrés à George Town en Malaisie. Il y en avait beaucoup. Et même un groupe dans mon hôtel qui faisait le mécontentement non seulement de nous les clients, mais aussi du personnel, par leur comportement bruyant et leur saleté.
 Les minivans ont remplacé les bus 

En Isan j'ai principalement pris les grands bus, sauf pour rejoindre des villes situées dans un rayon d'une centaine de kilomètres. Mais dès que j'ai quitté l'Isan, et que je suis remontée en sauts de pus de ville en ville de la Malaisie jusqu'à Bangkok, cela n'a plus été que des minivans. Des compagnies privées. Parce que les bus ne faisaient que les très grands parcours, et que le train a souvent des horaires pas pratiques du tout, trop tardifs.

Les bagarres pour entrer dans les minivans

Les Thaïs arrivent bien longtemps avant l'heure et dès que la porte du minivan leur permet d'y entrer, ils s'y précipitent et en quelques secondes le minivan est plein. En plus il y a les moines... Ils ont une priorité et ils ne payent pas.

En Isan les compagnies de minibus essayaient de nous faire payer un siège supplémentaire pour nos bagages. On s'est bagarré pour cela.

Les stations de bus ont été reléguées à l'extérieur des villes

Et sont parfois très éloignées... On les appelle les "New terminal"  ou "New Bus Station" !

Et aussi les stations de minibus qui autrefois étaient dans les centre villes, sont maintenant à côtés des gares des grands bus. Et c'est bien embêtant. Le prix du taxi (tuk tuk) est parfois presque la moitié du prix d'un transfert de plusieurs centaines de kilomètres. 60 / 100 bahts.

Parfois on trouve encore des stations de minivans en ville mais il faut quand même prendre un tuk tuk, 20 bahts / 60 bahts) car à pied cela fait un peu loin.

On est toujours trompé sur les prix par les tuk tuk, qui demandent des tarifs excessifs.
 En Thaïlande ils sont tous sur "Line" 

Exit What'App ! Line est la nouvelle application de messagerie instantanée utilisée par la majorité des Thaïs. Elle a été lancée au Japon en 2011. Je découvre ça en Thaïlande.
 "Mi mi" 

Ou plutôt "mai mi"... ce qui veut dire "y a pas". Le "no have" de la Thaïlande ! Jamais je n'ai trouvé une expression thaïe aussi répandue...

 Ce qui m'a impressionnée  

➝ Traverser à pied une piste d'atterrissage d'avions

La traversée de la piste d'atterrissage de la base militaire de la Thaï Royal Air Force à Prachuap Kiri Khan. Oui, j'ai traversé une base militaire pour aller à la plage... Jamais vécu ça de me trouver au milieu d'une piste d'atterrissage d'avions, seule, à pied... Et je l'ai fait plusieurs fois. "No photo allowed", dommage, j'aurais voulu vous montrer ça... Mais j'ai pu trouver une photo satellite de google. Je traversais là où j'ai tracé le rond rouge. Et il n'y avait personne sauf un militaire en sentinelle au coin.
 Ce que j'ai le plus aimé  

➝ Avoir une telle vue en me levant le matin

Et une telle vue au moment de me coucher

Je me croyais au dessus de la Baie des Anges...
 Ce que je déteste le plus 

➝ Dîner seule

 Mes rencontres 

- Je n'ai pas rencontré de Russes ni de Suédois. Sans doute cela vient-il du trajet que j'ai choisi de faire cet hiver, qui n'était pas leur lieu d'agglutination...

- J'ai rencontré des voyageurs qui voyageaient seuls, dans la deuxième partie de mon voyage quand j'ai voyagé seule moi aussi. Parmi ceux avec qui j'ai sympathisé : des Allemands, Néerlandais, Anglais, Italiens, Slovaques, un Bulgare, et un Japonais mais qui vivait en Suisse. Toujours des hommes et tous plus jeunes que moi... Je n'ai rencontré aucune, mais vraiment aucune femme de ma génération voyageant seule, je dois être un cas...

- J'ai parlé à très peu de Français. Surtout des expats résidant en Thaïlande, qui m'apportent souvent pas mal d'informations que je n'obtiens pas via les instances touristiques. Quant aux autres, les rares qui étaient en voyage, c'était que des couples.

- Comme je parle anglais couramment, la langue n'est jamais un obstacle, ce qui me permet de faire beaucoup de rencontres et de beaucoup discuter avec les autres voyageurs. J'ai tellement parlé en anglais quotidiennement dans la deuxième partie de mon voyage que je ne me rendais même plus compte que ce n'était pas ma propre langue.
 Mes mauvais souvenirs 

➝ Koh Muk 

Mon plus mauvais souvenir. Le logement trop rudimentaire pour moi et la pluie des jours précédents ont fait beaucoup pour que je me sauve après la première nuit. Tout était humide dans ma chambre, mes vêtements... La plage décevante, et déjà quelques piqûres de sand flies.
➝ Les sand flies

A Prachuap Khiri Khan. Plage magnifique mais... je me retrouve criblée de ces atroces piqûres. 
J'ai fini par ne plus aller à la plage. Et ce n'est pas la première fois en Thaïlande que je vis cela. J'ai été piquée par les sand flies dans de nombreuses plages en Thaïlande. Même une fille rencontrée dans un minivan m'a montré ses piqures... elle venait de... Phuket...

➝ La clim

Au point d'avoir attrapé la crève à cause de la clim dans le lobby de mon hôtel à George Town.
Mais aussi, même si je n'y ai pas attrapé la crève, le parcours a été très dur dans certains transports en commun.
- Le bus de Khorat à Bangkok
- Le train de Prachuap à Bangkok
 Nouvelles et premières expériences  

Ma visite chez le médecin à Trang

J'ai attrapé une grosse crève à George Town en Malaisie, dans le lobby de mon hôtel où la clim était un froid de dingue. Elle m'a duré une dizaine de jours sans que tous les médicaments que je prenais la guérissent. A Trang, le pharmacien chez qui je venais demander un énième médicament supplémentaire me dit que je devrais consulter un médecin...

Vous avez une assurance me demande-t-il ? Eh oui ils n'ont que ces mots là à la bouche nous concernant.
Je lui dis que contacter mon assurance pour une chose aussi bénigne qu'un rhume prendrait tellement de temps pour ouvrir un dossier... qu'il fallait mieux que je m'en passe.

Il m'indique alors l'adresse d'une clinique du gouvernement où les consultations sont gratuites.

Eh bien, incroyable... moi, je m'attendais à ce que l'on me prescrive un fort antibiotique... et la jeune médecin qui m'a reçue m'a prescrit des gélules de plantes, et c'est tout. Et dès la première prise je me suis sentie soulagée. En deux jours mon état fébrile, mon nez bouché... c'était terminé.

Je me suis fait tatouer les sourcils à Bangkok

Je n'étais pas du tout partie avec cette idée là. Je suis contre le tatouage, pas question de toucher à mon corps...

Je me trouvais dans un salon de beauté à Bangkok où je me faisais faire mon traditionnel "facial treatment", un bon nettoyage de peau. Je voyais bien sur le mur affiché une publicité pour le tatoo des eyebrows... C'est l'un de mes complexes. J'ai épilé pas mal mes sourcils lorsque j'étais jeune, et ils ne repoussent plus. Ils sont devenus très rares, je maquille tous les matins... J'en discute avec un gars qui était à mes côtés dans le salon pour se faire couper les cheveux. Il me dit "Il faut avoir confiance dans la personne qui le fait"... Ben oui, c'est certain. C'est mon visage quand même !

Après mon nettoyage de peau, la fille qui me l'a fait, la patronne, me dit que mes sourcils mériteraient bien un tatouage... Je suis d'accord lui dis-je, mais j'ai la trouille...

Et de fil en aiguille, elle m'a bien tout expliqué le cheminement, et elle m'a mise en confiance... j'ai plongé !

Bon, la douleur... c'est pas très douloureux, juste un petit peu comme quand on se pique avec une aiguille. Là c'est plutôt parce que ça dure un peu, et parfois au même endroit. Combien de temps ça a duré ? Moins d'une heure. 10 mn pour poser et faire agir une crème antiseptique, puis 20 mn pour chaque côté. La crème antiseptique est appliquée constamment au cours de l'opération. Et je dois continuer à l'appliquer deux fois par jour matin et soir pendant presque la semaine. Des croûtes se forment ensuite et ça va se cicatriser.

Oui au début c'est pas beau du tout.... ça fait des croûtes ensuite... mais ça s'arrange au bout de quelques jours.
C'est Aliz qui tient ce salon, et qui m'a fait l'opération.

C'est là que je l'ai fait à Bangkok, chez "Aliz Beauty and Spa"
au n°18 Samsen Road, juste avant l'intersection avec le soi n°2.
  Le smartphone a changé ma vie de voyageuse 

C'est la deuxième fois que je voyage avec un smartphone. Eh bien je ne saurai plus m'en passer. Cela a facilité ma façon de voyager, mais alors !

→  D'abord par l'application Maps'me, un GPS hors ligne, une fois que l'on a, auparavant, téléchargé la carte du pays que l'on a besoin. Ce que j'avais fait, de France, avant de partir.

Je pouvais suivre le trajet quand je me trouvais dans un transport et me préparer quand je voyais qu'on était en train d'arriver dans la ville où j'allais. Je pouvais aussi me guider partout en ville, voir où se trouvaient les seven/eleven, ou les banques, et où étaient les hôtels.

Un seul hic, il faut souvent ouvrir énormément l'écran pour voir apparaître le nom des rues. Et moi, le nom des rues ça m'est nécessaire. Je me suis donc aussi servie de cartes papier, à l'ancienne.

→  2 ème truc pratique en voyage du smartphone : le traducteur Google. Mais tout le monde l'utilise déjà, et les Thaïs ne sont pas les derniers, loin de là. Eux, ils aiment plutôt "parler" dans le traducteur, plus qu'écrire. Bien pratique pour parler de nourriture quand on est au restaurant... L'inconvénient : il faut la connexion internet.
  Au bord de la mer, mes plus beaux paysages 





 Réflexions 

▫︎ On se lie beaucoup plus avec les locaux quand on est seule que lorsqu'on voyage à deux, d'où un contact avec le pays et les gens d'un pays beaucoup plus intense.

▫︎ Je voulais aller à la mer, nager, et au final j'ai passé très peu de jours au bord de la mer parce que je me rends compte que seule au bord de la mer... je m'ennuie. Là où je suis allée à la mer, il y avait des vagues, ou il n'y avait pas de profondeur, et il y avait des sand flies, ou j'étais complètement bloquée par manque de transports locaux car je ne conduis ni moto ni bicyclette.

▫︎ J'ai fait des kilomètres et des kilomètres. En dehors d'un vol Air Asia de Bangkok à Penang, tout a été fait par la route... Je ne me suis pas assez posée aux étapes. Cela a été le plus souvent 2 nuits. Je ne me suis posée qu'à George Town et à Prachuap. Ce voyage a été crevant.
▫︎ La prochaine fois je ne partirai pas plus que deux mois. Cela me suffit.
Plus longtemps... je n'ai qu'une envie...  rentrer chez moi.

▫︎ La prochaine fois si je voyage seule, je partirai dans un pays où il y a d'avantage de sites historiques. Quand il y a des monuments, des musées, ou quand je suis dans une ville qui a une Histoire, je ne m'ennuie jamais et mes journées sont remplies à en déborder. Mais quand il n'y a que de la plage à faire... c'est une des raisons pour laquelle je ne me suis pas trop arrêtée en bord de mer et que j'ai évité les îles cette fois-ci.

▫︎ Je me méfierai d'avantage des sites de réservation en ligne, Booking, Agoda...

Je ne les ai pas énormément utilisés, mais notamment quand je devais arriver tard dans une ville, ou dans un endroit étendu que je ne connaissais pas du tout. Si le descriptif des commodités est en général exact, la situation géographique n'est pas très parlante. Il n'est pas précisé par exemple si un moyen de locomotion est indispensable pour atteindre une supérette (hyper nécessaire), un restaurant, ou simplement le centre ville. Une distance exprimée en centaines de mètres ou en kilomètres, si ce n'est pas dit que c'est en rase campagne, sans fréquentation, et sans éclairage... moi qui ne fais que marcher à pied et qui ne sais aller ni en moto ni en bicyclette... Je me suis plantée à deux reprises et j'ai même été jusqu'à annuler une réservation "Booking" une fois arrivée sur place.

▫︎ Je me méfierai aussi d'avantage des hébergements "à la campagne"... Je hais les coqs !!!

▫︎ Je me suis rendue compte que maintenant j'ai vraiment besoin de confort dans le choix de mes chambres. Clim, eau chaude, et aussi un réfrigérateur parce qu'en étant seule j'en ai souvent marre de ressortir le soir pour aller dîner seule au restaurant et je mange de plus en plus dans ma chambre. Un cocooning comme à la maison...

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