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Ce blog est le récit, le carnet de route de mes voyages en Asie du Sud-Est. J'y relate mes impressions, mes rencontres, ma vie en voyage. Je ne prétends pas donner des conseils aux voyageurs, il y a pléthore de ces blogs-là sur le web. C'est mon journal de bord, j'observe, je note, je raconte. J'écris surtout pour ne pas oublier.

Envie de vous lire, aussi... Cela me fait tellement plaisir quand je voyage de recevoir des nouvelles ou un petit mot gentil. Et même une fois de retour, car ce blog représente beaucoup de travail. Me laisser des commentaires, c'est le moyen le plus facile pour moi de communiquer avec vous quand je suis en cours de voyage.

mardi 20 février 2018

Mardi 20 Février 2018 - De Bangkok à Paris

Un réveil très matinal

J'ai mon vol qui décolle à 9h 20. La fille à la réception hier m'avait dit que d'arriver 2h 30 avant un vol international était suffisant. Cela me faisait gagner 30 mn et à ces heures de réveil c'est important.
Le transfert aéroport/hôtel est inclus dans le prix que j'avais payé sur Agoda mais pas le transfert hôtel/aéroport du lendemain et j'avais payé 100 bahts supplémentaires à l'hôtel hier.

J'avais demandé à l'hôtel un réveil téléphonique à 5h 45 et une navette partant de l'hôtel à 6h 30.

Et je me suis réveillée de réveil naturel à 5h 55. Sans doute l'inconscient. Si bien que quand le téléphone a sonné... un "Good Morning" très doux, j'ai répondu dans la seconde. J'étais en train de prendre mon petit déjeuner face au téléphone.

Le jour se lève à 6h 20 à peu près.

Il y avait même une bouilloire sur la table, et qui a marché très bien. Je n'ai pas eu à sortir mon thermo plongeur. Mais s'ils mettent une bouilloire à disposition, ils ne mettent pas des sachets de café ou de thé et du sucre à disposition, alors... à quoi ça sert. Ils supposent que comme moi les clients voyagent avec leur café ou thé avec eux ?

Même si je me suis donnée d'avantage de temps, cela n'a pas été de trop. Il était 6h 20 quand je me trouvais en train de me préparer à quitter ma porte quand on a frappé... un gars de l'hôtel qui venait vérifier le minibar et... porter ma valise jusqu'en bas... Oh comme je l'ai remercié !!! Parce que deux étages à descendre ma valise marche par marche... Lui, il l'a portée !

J'ai réglé vite à la réception ma small Singha du minibar, bue hier, 65 bahts. Du coup je me suis ainsi débarrassée de toutes mes pièces de monnaie.

Le minibus était en bas et déjà rempli de gens. Mais ils n'avaient pas ouvert la clim et il y faisait une chaleur.. On a attendu encore d'autres personnes. Il y a eu un couple de Hollandais mais alors !!! Lui racontait tout ce qu'il savait sur les visites de musée à Amsterdam à un jeunot, son voisin dans le minivan, qui lui avait dit qu'il avait été à Amsterdam... et elle qui était assise deux rangs plus en avant que lui, gueulait en parlant. Mais qu'est ce que j'avais envie de calme, et qu'ils se taisent !

On est parti à l'heure, 6h 30, et on est arrivé à l'aéroport en 10 mn, j'ai bien fait attention au temps. Donc l'hôtel est vraiment proche, et malgré cela il est calme.

Aéroport de Suvarnabhumi

Il nous dépose devant l'entrée du hall 4, le hall des départs. Il y a un grand tableau des départs et je vois que le check-in de mon vol pour Mascate est ouvert, à T.



La queue n'est pas très longue, c'est bien.


Il y a un vol Emirates par contre qui décolle à 9h 30, donc juste 10 mn après le mien, et là... il y a du monde...

J'enregistre donc assez vite. Un gars très aimable. Mes sièges n°s 26 K pour le Bangkok-Mascate et 30 K pour le Mascate-Paris. Ce sont des sièges près du hublot que j'avais réservés avant mon départ de Paris auprès de la compagnie. Je lui demande s'il peut m'avancer un peu et il me dit que non, car l'avion est bourré.



Tout est très bien organisé. Il y a même en haut des escalators qui mènent à la salle des contrôles de passeports du personnel qui gère le flux et laisse passer les gens par un certain nombre.

Mais arrivée dans la salle des contrôles de passeports, là ça se corse.... un monde !!!!



Une fois encore j'ai choisi la mauvaise file ! Le Thaï qui contrôlait les passeports dans ma file était d'une lenteur, mais d'une lenteur... Les autres files avançaient à une vitesse correcte, et la mienne... n'avançait pas. J'ai commencé à regarder l'heure et à m'angoisser un peu.

A 8 hres je n'étais toujours pas arrivée à la présentation de mon passeport ! J'y suis arrivée juste un peu après. Alors que le boarding time c'était 8h 10..

Ouf, je passe... Je sais que les couloirs sont longs à Suvarnabhumi et j'ai tout juste eu le temps de changer mes 400 bahts qui me restaient contre un billet de 10 euros, à la Commercial Bank (qui n'est pas la meilleure pour changer des devises, mais je pense qu'à l'aéroport elles sont toutes alignées). Voilà il me reste 25 bahts dans mon porte monnaie dont je ne saurai que faire.

Enfin les portes d'embarquement














N'est-il pas magnifique ce Dreamliner d'Oman Air.
Aux couleurs bleues de la mer et jaune du désert...






Les salles d'embarquement




Vol WY 818, destination Mascate. J'attends l'embarquement.
Un pull de plus... l'air conditionné... Il commence à faire froid.


1er tronçon de vol
De Bangkok à Mascate


L'hôtesse.. pas très Omani...


Siège n° 26 K



A ma gauche se trouve un Français de Bordeaux, grand voyageur en Asie, avec qui je discuterai presque tout du long du vol, sauf quand je regarderai un film. A la place couloir, un jeune qui ne parle qu'anglais et qui dormira pendant presque tout le temps. Donc, no conversation.

Décollage de Bangkok




On part avec un peu de retard, 20 mn.



On quitte Bangkok.
C'est très exceptionnel que je survole Bangkok de jour, car j'ai presque toujours eu
des vols de nuit, avec des décollages à 1h 30, 2h 30...




Ça c'est le filtre anti UV qui donne cette couleur si bleue au ciel.











Il y avait un choix entre deux plats : poulet riz ou poisson riz.. Les mêmes que j'ai eus au vol aller, et les mêmes que j'aurai pour le 2 ème tronçon de vol. Alors à la longue, c'est un peu répétitif comme bouffe.


Comme j'ai choisi le poisson (qui n'était pas extra, puisqu'il était enrobé de farine), j'ai pris une petite bouteille de vin blanc. Du vin blanc type de ce que l'on sert dans les avions...


Mais un vin blanc sec... chaud, et sans glaçons... c'est pas terrible du tout.
C'est même pas bon du tout.

Je demanderai des glaçons qui... n'arriveront qu'une fois mon repas et mon vin... terminé... et du coup mon voisin français demandera à ce que l'on ait une bouteille supplémentaire, qui arrivera avec un grand verre de glaçons, et on se partagera ce vin.

Un vol de jour très long

6h 30 de vol c'est long surtout quand c'est de jour. Et après avoir bien discuté je me mets à regarder un film, très bien, très marrant. Un film de, et avec Valérie Lemercier, une excellente comédie. "A 50 ans, larguée par son mari partie pour une plus jeune, Marie-Francine doit retourner vivre chez ses parents".

Avec aussi Patrick Timsit, Denis Podalydès, Hélène Vincent, et Philippe Laudenbach. Un film sorti en 2017, c'est pas vieux...
Et je me suis bien marrée.



On approche de Mascate.


Ah oui, je suis très proche de l'Iran, qui a été mon voyage précédent.



Arrivée sur Mascate





Leur tour n'est quand même pas aussi jolie que celle d'Abu Dhabi.













Transit à Mascate


Mon vol pour Paris est prévu à l'heure à 14h 40. L'aéroport n'est pas très grand. Mais des travaux aperçus montrent bien qu'il est en train de s'agrandir. Sans doute pour se placer au même niveau que ses confrères des pays du Golfe.





Ce monsieur à gauche je n'avais pas vu que je l'avais sur ma photo. Je lui ai causé plein de fois.
Il était Thaï et allait à Paris.


2 ème tronçon : de Mascate à Paris




Au travers du hublot teinté







VIDÉO

Décollage de Mascate





Je suis à un hublot, encore mais un peu plus loin au siège 30 K. A mes côtés un couple de la cinquantaine, de la région nantaise. Ils viennent de passer deux semaines à Zanzibar, hôtel luxe, les pieds dans l'eau... On discutera un peu mais comme c'est un couple qui semblait un peu en... lune de miel...


Le repas... exactement le même choix que pour le premier vol. Alors cette fois j'ai choisi le poulet riz, avec du vin rouge (un petit peu meilleur chaud que le vin blanc...) mais ce n'était pas plus bon que le poisson...

Mon écran me dit qu'on a encore plus de 4 heures de vol... Interminable... 4 heures de vol.. Je me dis qu'on doit être du côté de la Turquie, et je ne me trompe pas.


Voilà le chemin que l'avion va prendre, par l'Europe.



J'ai regardé deux autres films... 7h 45 mn de vol.... encore plus long que le premier tronçon. Et ça a été long !!!! Réveillée depuis 5 hres du matin, j'ai bien eu un coup de pompe à un moment. On doit atterrir à Paris à 19 h 10 c'est à dire pour moi à l'heure de Bangkok... 1 h10 du matin. Alors de 5 hres du matin à 1 h10 du matin... ça fait quand même pas mal...

J'ai regardé d'abord un film iranien, "Azar". C'est le prénom de l'héroïne.
Un film de Mohammed Hamzei avec Niki Karimi, Hamidreza Azarang.

"Apparue pour la première fois sur une piste de motocross poussiéreuse, Azar n'est pas exactement l'épouse idéale conventionnelle, du moins pas en Iran. Elle est confiante, capable et profondément engagée dans la pizzeria naissante qu'elle dirige avec son mari, Amir, mais elle est un peu trop progressiste pour certains goûts. Alors, quand une terrible tragédie menace l'avenir d'Amir et de l'entreprise, elle finit par payer le prix".

C'est un film de 2017. En langue persane avec des sous-titres anglais.
Mais ça a été. Et j'ai bien aimé ce film.



Et puis le vol n'était toujours pas terminé. Alors encore un peu plus de deux heures... je choisis un film français d'1h30... qui s'appelle "C'est beau la vie quand on y pense". Je le choisis parce que c'est un film réalisé par Gérard Jugnot. Avec Gérard Jugnot, François Deblock, Isabelle Mergaul, Gaia Weis, Bernard Le Coq. Là encore un film récent puisque sorti en 2017.

"Loïc Le Tallec est accablé de peine quand il perd son fils dans un accident de la route. Après son décès, son cœur servit à une greffe. Afin de rattraper le temps qu'il n'a pas passé avec son fils, Loïc se met en recherche du bénéficiaire de cette greffe. Une rencontre bien surprenante..."

J'ai bien aimé. Mais de toute façon j'aime toujours le travail de Gérard Jugnot.

J'aurais dû aller jusqu'au bout avant l'atterrissage, mais voilà que l'hôtesse ramasse les casques d'écoute... Je l'ai supplié de me laisser regarder mon film jusqu'au bout.. Et elle m'a laissé mon casque..




Un coucher de soleil...




Atterrissage à Paris

On a survolé les environs de Roissy de nuit.
Il fait froid et la nuit est très claire ce qui permet de bien voir.





On a atterri avec un peu d'avance sur l'heure marquée sur mon billet, 19h10 au lieu de 19h25. C'est toujours bon à prendre car je sais quelle ne vais pas rentrer très tôt chez moi et qu'il fait froid dehors (6° annoncés dans le message de l'avion). Et ça prend du temps de... sortir de l'avion, et... d'attendre les bagages... qui se sont fait attendre.

Je me rhabille de tous les vêtements chauds que j'ai. Tous ! Et j'en ai des couches en dessous de l'anorak... J'ai même le chapeau de laine rouge, mais je ne le mettrai pas.

De l'aéroport à chez moi

Mais j'avais bien préparé mon coup avant de partir en voyage. J'avais noté les heures de départ du bus direct, celui que je prends, ainsi que la porte d'où il partait. Car moi, atterrissant au terminal 2A, eh bien le bus direct il ne part pas du terminal A mis du terminal C, C10 exactement.

Eh bien malgré cela, j'ai cherché. Cet aéroport est tellement compliqué et grand, et il y avait du monde...

Et je l'ai eu mon bus de 20h 21... J'avais demandé à un gars de l'aéroport s'il savait s'il y avait une station de taxis à l'arrêt final "Tour Eiffel" parce que dans l'état de fatigue où je suis je ne vais sûrement pas prendre le métro et tous ses escaliers.

Non, il ne sait pas, il me dit de demander au chauffeur du bus. Je demande au chauffeur du bus... non il ne sait pas... Il s'arrête où le bus exactement ? dans quelle rue... Il ne sait pas... bravo pour l'aide du personnel...

Bon, je descends où ??? Je choisis le terminus.. Tour Eiffel.

En regardant le papier que j'avais pris à l'embarquement du bus, j'ai vu qu'il est écrit 14 rue de Suffren. Il y a tellement de temps que j'ai quitté Paris que même en me servant de Map's me je n'arrive plus à me retrouver dans mon quartier sur la carte. Je passe tout le temps du trajet à faire ça.

Le bus a mis 1 heure. Oui ça roule très bien la nuit...
On passe devant elle...


On n'est plus que deux passagers dans le bus. Et le bus me dépose avenue de Suffren. Pas d'abri bus, rien de spécial. Il se gare juste au bord du trottoir... Je demande au chauffeur où il y a une station de taxis... Il ne sait pas... et que dalle, pas de taxi !

Alors je me dit que l'arrêt du bus 42 doit être au bout de l'avenue de Suffren, enfin au coin du Champs de Mars, et je m'arme de courage pour marcher dans le froid. Et s'il le faut, eh bien je rentrerai à pied !!!

Abri du bus 42... Le tableau annonce le prochain bus dans 1 mn, le suivant dans 11 mn. J'ai de la chance le bus arrive vraiment dans la minute et je n'ai pas eu à me cailler.
Eh bien il m'a déposé juste devant mon immeuble, à 21h 35. Et je n'ai payé qu'un ticket de métro...

Un petit coup d'oeil à la température... 9° dehors à 22 hres... acceptable
J'ai échappé à la vague de froid de début Février en France...
J'avais fermé tous mes radiateurs en partant... 
Eh bien il ne fait quand même pas froid chez moi... Je craignais pire...


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