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Ce blog est le récit, le carnet de route de mes voyages en Asie du Sud-Est. J'y relate mes impressions, mes rencontres, ma vie en voyage. Je ne prétends pas donner des conseils aux voyageurs, il y a pléthore de ces blogs-là sur le web. C'est mon journal de bord, j'observe, je note, je raconte. J'écris surtout pour ne pas oublier.

Envie de vous lire, aussi... Cela me fait tellement plaisir quand je voyage de recevoir des nouvelles ou un petit mot gentil. Et même une fois de retour, car ce blog représente beaucoup de travail. Me laisser des commentaires, c'est le moyen le plus facile pour moi de communiquer avec vous quand je suis en cours de voyage.

mercredi 14 février 2018

Mercredi 14 Février 2018 - Prachuap (11) Ao Manao

Un expatrié français rencontré l'autre jour, qui vit à Prachuap, m'avait dit que la pluie ne durait jamais longtemps à Prachuap. Et voilà ce matin le soleil est bien là.


 

Et la mer est calme.


Et elle est pleine à 8 / 9 hres.


Je n'ai plus que 3 jours pleins à passer à Prachuap, je pense que je vais aller à la plage d'Ao Manao, malgré ses sand flies...

Je me suis réveillée un peu avant 7 hres et me suis levée à 8 hres. J'ai mangé à mon petit déjeuner les morceaux d'ananas acheté hier au night market. L'ananas était excellent et très sucré.


La journée s'annonce bien.


Mais... ça n'a pas tourné aussi bien

J'ai voulu aller déjeuner à mon restau habituel le midi. D'abord je ne sais pas d'où j'étais tête en l'air mais je suis arrivée devant le check point sans l'avoir vu.

Alors je suis revenue sur mes pas. Eh bien c'est qu'il était fermé !

Alors est ce parce qu'il y a un jour de fermeture le mercredi ?? Est ce parce qu'il n'était pas midi et qu'il n'ouvre qu'à midi ?... aucune idée.

Et moi qui voulais arriver à la plage plus tôt parce que pendant que la mer déjà haute avant midi allait descendre vite et qu'il n'y aurait plus d'eau.

Bon il faut que je me trouve un restaurant où manger maintenant parce que j'ai faim et que je ne veux pas perdre de temps. Et les restaus ouverts ça ne court pas les rues et je ne veux pas refaire en arrière le trajet que j'ai déjà fait.

Je trouve celui ci qui se trouve tout au bout de ma rue, celle de mon hôtel, mais tout en bas.
Il n'y a personne qui mange. J'aime pas ça.  C'est pas un bon signe quand il n'y a personne.  Mais peut-être est ce parce qu'il n'est pas encore midi.

J'arrive à me faire comprendre avec mon "Khao Pat Kun".

La femme cuisine sous mes yeux et je la vois verser deux énormes cuillerées de ce que je crois être du sucre dans le wok au dessus  de mon riz qui frit. Je hurle... "no no no, no sugar, no chili..."



Et le résultat est que ce n'était pas bon. Je ne sais pas ce qu'elle a bien pu mettre comme additifs dans le plat qui était en train de cuire. Mais j'y ai trouvé un goût de chimique. Rien à voir avec la bonne cuisine de mon restau habituel, où il y a de l'ail, de l'oignon... À part le prix qui était le même, 35 bahts.


Direction la plage

Je pars pour le check point.

Alors là je commence à ne pas vouloir faire comme tout le monde et comme tous les jours.
Il est écrit devant "information" en anglais.  Donc je leur dis "I want information".

Le gars me montre le cahier où il faut s'enregistrer. Je lui dis "Ok OK... But I want information...
"I want  to know if it is possible to go to the war museum, if it is open, and what is the way"...



Oh la la... Il y a trop d'anglais là !!!!
Le jeune militaire me montre le registre..
Ok Ok I know...

"I want to speak with somebody in English"...
Ils étaient trois jeunes militaires au poste de contrôle et aucun ne parlait anglais.
"Can you call somebody ? telephone ?"
"No no no"...

Un Italien en moto qui s'enregistrait aussi ma montré sur la carte où c'était.


Mais je me doute bien où c'est. C'est bien écrit "Museum Sanctuary and building history war".
Et je me doute  bien que c'est sur le chemin qui longe la mer et va vers l'endroit où il y a des singes langur.

Seulement l'autre jour lorsqu'avec Jordan le Bulgare on a voulu prendre ce chemin-là, on été refoulé par le militaire de garde parce qu'on était à pied et qu'on  ne pouvait prendre cette route là qu'en moto, vélo, ou voiture, bref en véhicule.

J'ai fini par remplir le registre et abandonner mes questions. Il est midi 10.

J'ai marché jusqu'au portrait du roi et j'ai essayé de prendre la route sur la gauche au lieu de continuer tout droit la route suis mène à la plage.

Mais pas un chat, un soleil de plomb, une route toute droite sans arbres, et pas un militaire de garde à la guérite pour me dire si  j'étais autorisée à passer par là .

J'ai abandonné.

J'ai pris ma route habituelle. Chaud ! Il est plus tôt que d'habitude et je le sens.
J'arrive à l'étendue d'eau.  Ça veut dire que je suis presque arrivée. La lumière est très belle.


 



L'hôtel de luxe en vue...



Je prends la route qui fait la courbe sur la gauche, ça raccourcit, on arrive au bout de la plage.
C'est Jordan qui m'avait montré ce chemin.



Un énorme bougainvilliers magnifique.


Panorama sur la baie.


Je suis la plage. La plage, enfin... Il n'y a plus de plage car la mer est haute, et très haute.
Elle arrive jusqu'au muret.


 






Quand on arrive au niveau de l'hôtel il y a une barrière et c'est écrit "interdit d'entrer pour les non résidents"... Quelque chose comme ça. Mais on arrive à se glisser sur le côté gauche de la barrière.



Je suis un peu déçue parce qu'il y a beaucoup de vagues. C'est exactement comme le premier jour où je suis allée  à Ao Manao la semaine dernière, une mer bien agitée... que je n'aime pas.




La partie de la plage chaises longues / tables, d'habitude très occupée par les Thais, est un peu vide.


Je dois marcher en arrière presque sur la route de derrière parce que la plage de sable par devant est inexistante à cause de la marée très haute.


N'oublions pas que je suis dans une zone militaire aérienne. Oui ça n'a pas l'air puisque tout le monde y va... Il paraît que la zone et la route qui la traverse n'a été ouverte à tous qu'il y a seulement 9 ou 10 ans. Mais il ne ressemble pas tellement à un Thaï le monsieur sur l'affiche !!




Je me suis installée sur une chaise longue ajouter niveau des deux dauphins. Je me suis forcée à aller me... mouiller... Parce que quand même une fois là, si je ne me baigner pas quand même...

Mais je n'aime pas... devoir surveiller  vague après vague pour les sauter, je déteste ça.

Et puis j'ai senti par  la suite de nouvelles attaques des sand-flies.
Il était tôt, 14h 45...

À 15 hres 10 je suis partie.

En suivant la mer et en marchant sur le sable car la mer s'est retirée à une vitesse incroyable en laissant apparaître un espace  de sable immense immédiatement.

Le retour













En ville

Il est 16 hres. Je décide de continuer à marcher le long de la mer jusqu'à l'office de tourisme pour me plaindre et mentionner les difficultés que je rencontre dans cette ville qui m'empêchent de visiter ce que je voudrais. Manque de l'anglais parlé, manque de facilités de transport.

Sur le chemin je vois un homme qui me  fait coucou de la main.
C'est Norio,  le premier homme avec qui j'avais sympathisé à Prachuap. Norio, un Japonais qui vit en Suisse.

Pendant les deux premiers jours, je  tombais sans cesse  sur lui, je le trouvais partout derrière moi là où j'étais dans mes déplacements. "You follow me!" lui avais-je lancé ! 
Coïncidence ?

Puis, depuis qu'il m'avait vue au restaurant assise à la table des deux Anglais, je ne suis plus tombée du tout sur lui.

Je lui dis alors... "But why have you been always behind me and after you desappeared ?"
Sa réponse m'a laissée stupéfaite : ... "because I was interested. I am just like a butterfly!"
... "parce que j'étais intéressé, je suis comme un papillon!"

Ah ah ah !!!

"And you saw I was not the flower you could butterfly.... Ah ah ah !!!"
"Et vous avez vu que je n'étais pas la fleur que vous pourriez papillonner... "

Ah ah ah !!!"

Comme on dit en France... Les mecs tous les mêmes...

Je continue à marcher jusqu'à l'office du tourisme, mais sous le conseil de Norio, je choisis d'aller jusqu'au grand, celui qui est plus loin, juste au pied de la colline aux singes. Il est tout blanc et marqué "Tourisme Office Information Center".

Je précise parce que j'ai eu beau demander mon chemin aux Thaïs, eux, ils ne connaissent pas ce  "Tourisme Office Information Center".

Au Tourisme Office Information Center

Il est 16 hres, il ferme à 16h 30. Juste le temps. Une femme me reçoit. Elle parle anglais mais préfère appeler un jeune collègue qui parle mieux l'anglais.

Bon, je débite mes insatisfactions.

C'est là que j'apprends que le fameux musée de la guerre, il n'est ouvert qu'aux groupes de Thaïs qui en font la demande. Et il n'a pas d'horaires d'ouverture... Bref il faut comprendre qu'il n'est pas ouvert aux étrangers et qu'il est pratiquement toujours fermé.

Ça, on aurait peut être pu me le dire au check point si... l'un de ces messieurs militaires en relation avec les étrangers (c'est leur boulot) avaient pu comprendre ma question... en anglais. Rien d'écrit en anglais à l'entrée  (à part... "Information").

Yes but... "no information !"

Ensuite j'apprends que si je veux aller visiter le temple Ao Noi, à 10 km au delà de là où j'avais marché, là où il y avait les barque de pêcheurs, un tuk tuk me coûterait 300 bahts (cela confirme ce que la proprio de mon  hôtel m'avait donné comme information).

L'aller + l'attente sur place pour le temps  de visiter... 1 hre + le retour.

C'est à dire que je dois chatériser un tuk tuk à moi toute seule... Non je ne le ferai pas... Vive le voyage en solo !!!

Autre détail : la plage que j'avais atteinte l'autre jour où il a plu, au delà de là où sont ancrés les bateaux de pêcheurs, après le pont... elle est impropre à la baignade. L'eau est sale me dit-on. Il paraît aussi qu'il y a toujours beaucoup plus de vent qu'à Ao Manao.

Dernière info à ma dernière question à propos du nouvel an chinois... Non ils n'y a aucun événement particulier à Prachuap pour cette fête parce qu'elle ne concerne que les familles d'origine chinoise et qu'à Prachuap il y a peu de Chinois, mais plutôt des Thaïs et des musulmans. A Bangkok par contre il y a beaucoup de Chinois. Bon j'ai raté mon coup en voulant connaître le nouvel an chinois à Prachuap. Mais tant pis.

Je passerai sur la rencontre avec un jeunot français que l'on me présente ici comme faisant presque partie de l'office de tourisme... "Oui il bosse un peu dans le tourisme"... Oui il bosse un peu dans l'import... Bref, comme beaucoup de jeunes Français il vivote...

Je rentre.

Le City pillar


La jetée prend une jolie couleur rosée.







Deuxième ratage de bouffe de la journée

Je n'avais pas faim mais cela fait plusieurs soirs que je me nourris de sandwich au thon et aux crabe sticks du Seven et je me suis dit qu'un vrai repas ne me ferait pas de mal maintenant qu'aujourd'hui il ne faisait pas un temps pourri comme les deux jours précédents et que je pourrais sortir. D'autant plus que j'avais mal mangé à midi.

Je me suis forcée à sortir car une fois  rentrée de ma journée de marche et pris ma douche j'avoue que je n'ai aucun courage pour ressortir de ma chambre .

Je retourne au restaurant De mer, là où j'avais bien mangé deux fois.
J'y vais à 7 hres en espérant manger vite et rentrer vite.
Je n'ai pas faim, je commande une salade de crevettes (prawns salade sur le menu).

Déjà j'attends. Pourtant une salade ce n'est que des aliments crus à disposer sur une assiette.
Mais quelle ne fut pas ma surprise en voyant arriver l'assiette !... Quatre crevettes entourées justement de ce que les Anglais appellent "batter"... En beignets, quoi. Plus de farine cuite qu'autre chose. Et cuite... brûlée.  Ici on appelle ça "Tampura" !.

Je demande immédiatement une autre petite assiette. La serveuse ne comprend pas trop bien pourquoi mais m'apporte un mini bol.

Très bien. Je commence par retirer avec mes doigts tout l'enrobage de farine des crevettes. C'est tout huileux, j'en ai plein les doigts. J'étais tellement en colère que j'en ai oublié de faire la photo de la salade telle qu'elle  s'est présentée à l'arrivée.

Alors voilà les détritus...


Et la salade de légumes, mangeable... une fois retiré tout l'enrobage farine des quatre crevettes.
C'est accompagné comme toujours d'une sauce salade, genre "salad cream" anglaise.


Et quand je suis allée payer, le mec me demande 100 bahts. J'avais vu 80 bahts sur le menu et en fait c'était écrit en décalé et c'était la mauvaise ligne. Je n'avais pas pris de bière parce que la vue de mon assiette ne m'a vraiment pas donné envie de boire.

Je n'étais pas contente du tout. Et le mec, hargnieux, me disant... 100 bahts... Je lui ai balancé le billet de 100 bahts en lui disant "no good !".

Mais il était désagréable, le mec ! Ok je lui ai dit "no good",  mais c'était la vérité. Il ne comprenait rien à ce que je lui disais en anglais, il ne savait dire que... 100 bahts ! Avec un air méchant !

C'est ce mec qu'on voit là derrière le comptoir.


POUR VOUS DIRE QUE LE RESTAURANT "DE MER" JE N'Y METTRAI PLUS LES PIEDS.

Et en plus je me suis fait piquer par des moustiques. Aux deux bras. Je m'étais pourtant aspergée d'anti-moustiques mais surtout sur les jambes et les pieds... bien que je sorte en pantalon long, et sans doute pas assez sur les bras.

Mais regardez cette piqûre  la grosseur...
Moi qui disais que je ne me faisais pas piquer par les moustiques à Prachuap.


DONC LE RESTAURANT "DE MER"... TERMINATO ! ON NE M'Y VERRA PLUS.

La Baie des Anges

Avant de me coucher, pour me faire passer le souvenir cette mauvaise journée... encore et encore l'émerveillement de cette vue de ma fenêtre. C'est comme si je surplombais la Baie des Anges.




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