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Ce blog est le récit, le carnet de route de mes voyages en Asie du Sud-Est. J'y relate mes impressions, mes rencontres, ma vie en voyage. Je ne prétends pas donner des conseils aux voyageurs, il y a pléthore de ces blogs-là sur le web. C'est mon journal de bord, j'observe, je note, je raconte. J'écris surtout pour ne pas oublier.

Envie de vous lire, aussi... Cela me fait tellement plaisir quand je voyage de recevoir des nouvelles ou un petit mot gentil. Et même une fois de retour, car ce blog représente beaucoup de travail. Me laisser des commentaires, c'est le moyen le plus facile pour moi de communiquer avec vous quand je suis en cours de voyage.

lundi 16 décembre 2013

Lundi 16 Décembre 2013 - De Kanchanaburi à Sangkhlaburi (1)

Kantchaburi, Ok. Ville très connue, très touristique. Mon but est d'aller au delà. Jusqu'à la frontière avec la Birmanie. Non, ce n'est pas si aventureux que cela :). On est dans un parc national. Le Parc national Khao Laem.

C'est une région couverte de forêts, qui entoure un lac artificiel le lac Khao Laem, un réservoir artificiel qui s'est formé à la mise en eau du barrage hydroélectrique de Vajiralongkorn en 1984 construit en aval de la rivière en 1985.

Le parc national Khao Laem a une surface totale de 1.497 km2. C'est un paysage montagneux et calcaire.  

Il y a deux villes (des bourgades...) principales : Sangkhlaburi au nord, et Amphur Thong Pha Phum au sud.

Le trajet en minibus

Départ à 9 hres un peu passées de la guesthouse. Nous trouvons immédiatement un tuk tuk devant la guesthouse. 50 bahts pour deux. Direction la gare routière.

Tout de suite, une femme tente de nous renseigner. Pour Sangkhlaburi... c'est le bus là,  il y a un bus à  10 hres et le guichet vend les tickets à partir de 9h30.

On s'assied en attendant.

Quand approche l'heure des tickets je vais re-demander. Le gars qui vend les tickets... c'est lui... Ok, mais le guichet est fermé et monsieur est en train de fumer dehors..

La femme essaye encore de m'aider et va lui poser la question.
Elle revient et me dit : le bus ne part qu'à 10h20, car il a un problème, on est en train de le réparer...

Et là, mon instinct ne fait qu'un saut. Un bus en réparation.. et combien de temps, et il va encore re-casser... je lui demande : il y a un autre moyen de partir ?... Oui, il y a le small bus... c'est à dire le minibus. Elle me montre, là derrière, plus loin, plus derrière encore.

En fait j'arrive dans une boutique, climatisée, genre agence de minivans privés. Je demande, et il y a un minibus qui part à 9h 50... c'est à dire tout de suite.
"Attendez moi please... je vais chercher mes bagages" (restés en garde auprès de Hugo). "Attendez-moi pour partir !".

J'arrive en trombe auprès de Hugo... "Viens vite, on part, le bus est cassé, on prend un minibus". On court.

J'entre dans la boutique, je paye, 175 bahts pour chacun. Et on entre dans le minivan qui était déjà à moitié rempli de Thaïs.

Le minibus a démarré illico.


Thong Pha Phum

Je n'ai pas vu le temps passer. Au bout de 2 hres on a fait un arrêt assez long dans une ville. Le chauffeur est sorti et a pris son temps pour fumer une cigarette dehors. La ville était moche. J'ai vu qu'on était à Thong Pha Phum.

Je sais qu'on est à 147 km au nord-ouest de Kantchaburi, et à 70 km de Sangkhlaburi. On est au sud du lac. 

On est reparti. On a emprunté une route qui avait quelques lacets. J'ai saisi mon bracelet anti-tourni... on passait un col... Pourtant le lac n'est pas en montagne ! Je sentais qu'on montait a mes oreilles. Mais on est très vite descendu. Sangkhlaburi pourtant a une altitude de 150 m, environ.

Tout a coup le chauffeur, qui ne parlait pas anglais nous fait signe de descendre. "Sangkhla !" nous lance t-il.

Sangkhlaburi

Appelée en Thaïlande Amphoe Sangkhla Buri On est à 350 km de Bangkok, à 240 km de Kanchanaburi, et à 70 km de Thong Pha Phum.

On est à l'extrémité nord du lac le plus au nord du parc national de Khao Laem Nat, non loin de la frontière birmane, à 30 km de la frontière avec la Birmanie. C'est sans doute cela qui me fascine. L'hiver dernier j'étais en Birmanie. Je suis à nouveau, à 30 km de là !!!! Mais il n'y a pas de poste d'immigration, en tout cas pour les étrangers, on ne peut pas passer par là. C'est le bout de la route.

La ville de Sangkhlaburi se trouve au milieu des collines, au bord du lac Kheuan Khao Laem, un lac artificiel, un réservoir artificiel, qui s'est formé en 1984 suite à l'édification d'un barrage hydroélectrique à Thong Pha Phum, (1983/1984/1985), le barrage de Vajiralongkorn. Ce barrage a immergé au passage un grand village et un temple (dont on peut voir les flèches qui sortent de l'eau...  en saison sèche).

La vieille ville se  trouve à cinq kilomètres au sud de Sangkhlaburi. Maintenant tout est submergé. La seule structure encore visible est l'ancien temple Môn le "Wat Samprasop". Les villageois proposent à partir du pont de louer un bateau pour aller voir l'endroit...






Sangkhlaburi est entourée au Nord et à l’Est par des chaines de montagnes calcaires recouvertes de forêts. Cette région isolée abrite des villages Karen et Mon, des grottes, des chutes d’eau, ainsi que la grande réserve naturelle de Thung Yai Naresuan et le parc national de Khao Laem.

Bien que Sangkhlaburi soit traditionnellement une ville Karen, l’afflux récent de nombreux Thaïs et Môn, ainsi que des émigrants Birmans fuyant les problèmes au delà de leurs frontières, a créé une ville culturellement et religieusement très diversifiée.

De l'autre côté du lac, vit une petite communauté môn.

Les Môn


"L'empire Môn couvrait la plus grande partie des plaines centrales de la Thaïlande et de la Birmanie du 6 ème au 11 ème siècle. Ils ont introduit le bouddhisme theravada dans toute cette région.

La Thaïlande ne fait que les tolérer sur son sol. Les Môn disposent d'une carte d'identité thaïlandaise sur laquelle il est indiqué que le titulaire ne possède quasi aucun droit.
Ils ne peuvent circuler librement, et la région de Sangkhlaburi est parsemée de check-points.

En 2006 le gouvernement thaïlandais a accordé la citoyenneté à 2000 enfants môn de Sangkhlaburi, nés en Thaïlande.

En 2008, à la suite de violentes répressions, des manifestations au Myanmar, et des ravages du cyclone Nagris, de nombreux habitants ont tenté de fuir le pays. des récits de viols, de violences et d'arrestations sont communs.

Ils sont coincés entre un pays où ils sont opprimés et un autre dans lequel ils n'ont aucun droit.

En conséquence, la culture et les traditions qui faisaient leur fierté pourraient s'éteindre à jamais."

Renseignements historiques recueillis grâce au Lonely Planet Thaïlande


En dépit de ses centaines d'années d'histoire, Sangkhlaburi est une ville nouvelle. Suite à la construction du barrage hydroélectrique de Vajiralongkorn en 1984 l'ancienne Sangkhlaburi a été démolie et la nouvelle ville a été créée plus en hauteur.

Tout ce qui reste du passé sont les structures semi-submergées de l’ancien temple Môn et les sous-sols de plusieurs bâtiments. Et bien sûr, les vestiges érodés de la vieille pagode de de 400 ans près de l’impressionnant nouveau temple Wat Wang Wiwekaram.

Le Saphan Môn

Sangkhlaburi était célèbre pour son pont de bois, le pont Wang Kha ! Un pont en bois construit par les Môn (un groupe ethnique venant de Birmanie) pour relier la partie thaïlandaise de la ville à Wang Kha, village Môn déplacé ici après la construction du barrage. Beaucoup de Môns se sont installés en Thaïlande après avoir fui des conflits au Myanmar.

C'était le plus long pont en bois de Thaïlande 850m, construit en 1986 de façon tout à fait artisanale, entièrement à la main, et c'était l'attraction touristique principale de cette ville. Le symbole de Sangkhlaburi !

Le soir du dimanche 28 juillet 2013, le pont s'est en partie écroulé suite aux très fortes pluies sur la région et à une exceptionnelle montée des eaux.

Ce n’était pas la première fois depuis sa construction à la fin des années 80, que le pont était endommagé; vu son mode de construction et d'entretien.

Un pont en bambou flottant a été construit à ses pieds quelques semaines plus tard en 6 jours grâce à une mobilisation extraordinaire de la communauté thaïlandaise et de la communauté Môn de Sangkhlaburi.



Pendant la saison humide, le niveau d'eau atteint presque le haut du pont, et l'a déjà, dans le passé, complètement recouvert. Pendant la saison sèche, les deux tiers environ de la structure du pont est visible. Originellement, il accueillait les véhicules mais il était devenu uniquement piéton, voitures et deux roues faisant un détour pour utiliser le pont en dur, un peu plus loin. Mais les vélos sont autorisés.



Notre arrivée
On arrive dans un centre ville moche, visiblement dans une toute petite gare routière, c'est écrit "bus station"... il fait une canicule : il est 13 hres.


Personne ne nous aide, personne ne parle anglais !!!! On regarde la carte dans le Rough guide. Un jeune essaye de nous répondre un tout petit peu en anglais.  On demande la Burmese Guesthouse. C'était celle qu'on avait choisie dans le guide. Il nous montre la direction, une route toute droite. En plein cagnard, Hugo se met a marcher...



Ouf, une moto nous interpelle : vous allez où ? Ok 20 bahts. On prend chacun une moto taxi. Le mien met ma petite valise devant entre ses jambes (j'ai l'habitude) et pourtant la moto était bien de petit calibre !!!

La P. Guesthouse

Et voilà, ils nous descendent à la guesthouse. Mais surprise, car nous avions demandé à aller à la Burmese Guesthouse, choisie dans le guide, et ce n'est pas la Burmese guesthouse, mais la P. Guesthouse, la plus chère, celle à laquelle j'avais téléphoné depuis le minivan pour demander leurs tarifs et la fille m'avait dit 950 bahts... ce qui est cher. Plus cher que mon cher New Siam 2 de Bangkok, alors qu'on est à des centaines de kilomètres de la capitale, quand même. Du minivan, j'avais décidé de ne pas faire la réservation.

http://www.p-guesthouse.com/
Le site en anglais : http://www.p-guesthouse.com/home.html
Tel : 034-595-061
081-450-2783

Les moto drivers n'avaient rien compris et nous avaient emmenés là où vont "tous" les touristes. Et aussi parce que, on s'en est rendu compte par la suite, c'est que c'est la seule guesthouse au confort digne de ce nom, je vous expliquerai plus tard. Le destin, donc faisait qu'on devait aller dans celle-là et pas dans celle qu'on avait choisie.

Je demande à voir les chambres. Deux types, 250 bahts, et 959 bahts !!! Quelle différence ! Les à 250 bahts ont des shared bathrooms et wc, voila la raison. Salle de bain à partager, à l'extérieur. Pas mal les chambres, mais sortir dans la nuit pour faire pipi... par le froid qu'il y avait la nuit... Mais les chambres sont pas mal du tout, avec deux lits.


Image d'Internet
On va voir celles à air con, alors là oui il y a une différence... une sacrée différence, une merveille !  Une vue sur le lac, le grand confort, énorme en superficie, très joliment décorée.. je n'hésite pas. Un coup de foudre. Hugo est d'accord.











Le lac Kheuan Khao Laem 
On est au bord de l'immense Lac Kheuan Khao Laem. Ce lac créé en 1983 suite à l'édification du barrage. C'est la source d’eau de la rivière Kwai Noi et d’autres rivières importantes.







L'accueil dans cette guesthouse n'est pas bon du tout, c'est là où ça pêche. Et ce sera confirmé par la suite. C'est bien différent là où nous étions à la guesthouse de Kanchanaburi où la famille est si adorable.

Et il y a ce grand escalier qui me fera mourir....



Hugo va tout de suite manger, il crève de faim. Il est presque 14 hrs. Faut dire qu'il se lève à 6 hres, prend son petit dej à 7 hres, et donc il a faim. C'est un homme du nord de l'Europe, qui se lève tôt.. Bon, vous savez... moi pas..

Tout est cher ici, le plat est à 120 bahts...




Et puis je n'ai pas faim, j'ai trop mangé ces derniers jours. Je vais donc sauter le déjeuner. Je prends une bonne douche, eau chaude à merveille, grande pression, et j'installe mes bagages.

Vers le village

Je le retrouve ensuite et nous allons à la découverte de la ville, disons du village. Nous regardons le prix du petit dej dans un coffee-shop pas loin, et c'est aussi les mêmes prix, cher.

Nous avançons. C'est très mignon, beaucoup de végétation, des rues qui se coupent. Bon, le village est quand même loin, puisque nous logeons au bord du lac. Mais c'est faisable à pied, d'aller jusqu'au centre du village.








On rencontre des groupes de jeunes occidentaux. Non, ce ne sont pas des touristes, ils nous disent "we are volunteers !". Il y a en effet à Sangkhlaburi un centre de bénévolat, qui vient en aide aux réfugiés birmans, de plus en plus nombreux. On demande aux bénévoles de rester six mois au minimum.

La Burmese Guesthouse

Voilà que nous tombons devant un panneau indiquant la Burmese Guesthouse, celle que nous avions choisie préalablement. Elle semblait être la moins chère, dans le guide. Et nous voulons la visiter.

https://sites.google.com/site/sangklaburi/home/burmese-inn
Tel : 034 595 146, 556
086 168 1801

La patronne se présente... je luis lance un "mingalaba" !... Eh bien elle nous dit qu'elle n'est pas Birmane, mais Thaïe. C'est le personnel qui est Birman nous dit-elle.

Nous voulons voir une chambre. Elle appelle une femme pour nous conduire. Et là, je reconnais immédiatement qu'elle est birmane, une petite femme un peu courbée, pas très vieille mais qui semble fatiguée, usée. Je lui parle de la Birmanie, je lui demande d'où elle est car, elle, elle parle très bien l'anglais. Elle me dit qu'elle est Shan. Je lui dis que le connais, que j'y suis allée dans la région des Shans...

La chambre, air con, est à 800 bahts. Eh bien si vous aviez vu ça... pour 150 bahts de différence avec celle dr la P. guesthouse. Une horreur. Nous ne voulons même pas voir la chambre avec fan.


Je souhaite vous les copier, car je n'ai pas pris de photos, c'est exactement ce que j'ai vu, et ça vaut son pesant d'or dans le genre "assez sommaire" !





Comment obtenir des infos dans cette ville!

Nous continuons la route vers le centre de la ville. Nous cherchons à avoir des infos, mais il n'y a aucune agence d'excursion, et les gens ne parlent pas anglais.

Devant la Poste, une femme parle un peu anglais. Elle nous dit qu'on pourrait demander au gars qui tient l'hôtel en face, l'hôtel de la ville, que lui il parle un peu anglais. Ce que nous faisons. Et c'est grâce à lui que nous avons su ce qu'il y avait à peu près à visiter dans, et autour de cette ville. Il nous a même vendu un plan, à 10 bahts.

Franchement très dur car personne ne parle anglais, il n'y a rien pour aider le touriste étranger, d'ailleurs, il y a en a si peu. 

Le pont

Le soleil commence à décliner, il est 17 hres. Je propose qu'on aille voir le coucher du soleil en bord du lac. Oui mais où est le pont ? Ce fameux pont ? On pensait q'il était en prolongement de la grande route nationale, mais non. C'est un pont moderne, en béton, qui s'y trouve. On arrive à se faire comprendre (enfin je..) auprès des jeunes écolières. J'ai emporté mon dicco français-thai, et je découvre que pont se dit "saphan" (j'aurais dû le savoir... comme le village de Ban Saphan). Elles nous disent qu'on est trop loin, qu'il faut remonter.
Voila, on repart sur nos pas.

Il y a parfois une carte en ville.

On arrive là où il faut bifurquer sur la droite, par une petite route perpendiculaire à cette grande route.

Au bout de cette assez longue route, un cul de sac, un hôtel de luxe.








J'entre dans l'hôtel, là où il y a une grande terrasse qui surplombe le lac.


Et qu'est ce que je vois ? 
Exactement la magnifique vue qui m'avait fait rêver sur l'internet. 


Point de fusion des trois rivières, Songkaria, Bikhli et Ranti. 
Maisons à pilotis, sur lac... magnifique. 


Je me retrouve...  face au pont ! Le pont de bois Wang Kha, le plus long de Thailande, 850 m, il est cassé, il a été détruit par les pluies fortes et les villageois ont construit un pont en raft, en radeau, qui traverse le lac pour relier le village Môn de l'autre côté.

Un pont légendaire à moitié plongé dans l'eau.


 Il s'est brisé en ce 28 juillet 2013 et 70 mètres de son tablier a sombré dans la rivière.




Pour remplacer temporairement ce pont, les habitants ont construit cet impressionnant pont de bambou flottant de 442 mètres de long. De minces planches ont été clouées dans un schéma complètement aléatoire. 

   
Un pont en radeau... un amas de planche en guise de plancher... une passerelle.




Et on y va, jusque de l'autre côté, vers le village Môn, au bon moment quand le soleil décline, et est près à se coucher. On revient car on ne veut pas avoir à marcher sur ce pont branlant la nuit tombée.


Le bruit du craquement et la sensation de s'enfoncer quand on marche sur ces minces planches de bambou clouées les unes aux autres à chaque fois que l'on pose le pied, est impressionnant

VIDÉO







Le soleil se couche.























On revient encore à pied.


On passe devant le temple.



En fait, on n'est pas si loin que cela de notre guesthouse. 








Dîner
On se prépare pour aller dîner. Pas le choix, on a prospecté, il n'y a rien d'autre pour manger aux alentours.


Va pour un basil leaves chicken, pas terrible. 120 bahts et une Chang. 
Au total 330 bahts pour deux.


Un peu d'internet, il y a le wifi, mais ça passe mieux au restaurant, et dans la chambre que dalle.


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